en bref: Amiante, 23 recommandations

L’Institut national de la santé publique (INSPQ) souhaite que «le Québec se montre plus sévère dans le dossier de l’amiante.» D’après un article publié par Le Devoir, plusieurs experts recommandent «d’abaisser la norme actuelle d’exposition à l’amiante en milieu de travail, d’obliger les propriétaires d’édifices publics qui en contiennent à le révéler et de surveiller l’exposition des populations de Thetford Mines et Asbestos.»

Ces recommandations, jugées «prioritaires» ont été formulées dans un document publié dimanche dernier sur le site internet de l’INSPQ. L’institut recommande également que «le ministère de la Santé n’encourage pas la promotion de l’amiante et ne soutienne pas l’utilisation accrue de l’amiante chrysotile, parce qu’il est un cancérigène prouvé pour l’homme et qu’il cause l’amiantose, et parce que son utilisation sécuritaire est en pratique non réalisable».

Au  Québec, la norme d’exposition au chrysotile en milieu de travail est dix fois plus élevée que celles des autres provinces canadiennes et de certains pays européens, soit 1 fibre/mL. La politique en vigueur prévoit d’augmenter l’utilisation de l’amiante dans toute la région tout en renforçant la protection des travailleurs.  A.G.

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