Photo : Alice Beaubien

Lorsque la lumière rencontre le succès

Présentée à la Bibliothèque Gabrielle-Roy jusqu’au 16 février, l’exposition Rencontre avec la lumière répond si bien aux attentes que déjà des discussions ont lieu pour qu’elle puisse voyager à différents endroits à Québec dans les prochains mois. Retour sur ce succès.

L’an dernier, à l’occasion de l’Année internationale de la lumière, neuf étudiants membres du Regroupement des Étudiants en Photonique et Optique de l’UL (REPOL) ont voulu souligner l’évènement.

Le choix s’est finalement arrêté sur une exposition présentant la lumière sous cinq principaux thèmes que sont le spectre électromagnétique, la fibre optique, le laser, la couleur et la vision.

« On avait envie de faire quelque chose, de s’engager dans un projet qui, tout spécialement, n’était pas dirigé vers les gens qui font de l’optique, mais plutôt vers les gens qui n’ont aucune idée de ce qu’est l’optique », explique l’un des membres du groupe, Xavier Dallaire.

Accessible à tous

Afin de rendre l’exposition accessible à tous, le groupe d’étudiants a tenu à vulgariser au maximum les concepts présentés avec, entre autres, des exemples concrets.

« Dans l’exposition, il y a des explications simples qui vont convenir à la fois à quelqu’un qui n’y connait rien, mais au travers, il y a des notions un peu plus avancées pour quelqu’un qui s’y connait un petit peu. Donc, je pense que tout le monde peut y trouver son compte pour en apprendre lors d’une visite », considère Xavier Dallaire.

Pour ce dernier, les visiteurs peuvent partir de l’exposition en ayant appris de nouvelles choses par rapport à des objets qui les entourent. « Les gens peuvent s’attendre à découvrir de l’information sur les technologies qui sont partout autour d’eux. On peut parfois parler de laser comme ça, mais c’est difficile d’avoir une idée de ce que ça représente. Ou encore la fibre optique avec Internet et les télécommunications, comment ça fonctionne. »

Attentes dépassées

D’abord présentée sur le campus de l’Université Laval à l’automne, l’exposition s’est déplacée à la Bibliothèque Gabrielle-Roy à la mi-janvier. Dans un certain sens, les attentes des organisateurs ont ainsi été dépassées. « Il faut dire que, quand on s’est lancés dans ce projet-là, la vérité, c’est qu’on n’avait jamais monté d’exposition. Puis, ce n’est pas un projet où il y a énormément de balises. On peut aller dans beaucoup de directions. Donc, on est très contents d’avoir choisi un chemin qui s’est avéré en être un bon selon nous et d’avoir mené ce projet à terme. »

Étant donné le succès obtenu, l’exposition pourrait être amenée à voyager à différents endroits à Québec, si les possibilités qui ont été avancées lors de discussions se concrétisent.

« C’est extrêmement difficile, je crois, de vendre une exposition avant qu’elle soit terminée parce que souvent les gens demandent à voir », indique Xavier Dallaire, aussi étudiant au doctorat en physique.

« On travaille activement à faire en sorte que l’exposition puisse voyager et être vue par le plus de gens possible, ajoute-t-il. Il y a des discussions à plusieurs endroits, mais il n’y a pas toujours une décision finale qui est prise plusieurs mois d’avance. »

Jusqu’au mardi 16 février, l’exposition est ouverte au grand public sur les heures d’ouverture de la Bibliothèque Gabrielle-Roy. Des étudiants du comité organisateur seront sur place lors des fins de semaine du 30 et 31 janvier, puis du 13 et 14 février, de 12h30 à 16h00.

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