Ma thèse en 180 secondes : Un mouvement venu d’Australie

La cinquième édition lavalloise du phénomène australien devenu international Ma thèse en 180 secondes avait lieu sur le campus, le mercredi 30 mars dernier.

13 finalistes provenant de huit facultés ont tenté de convaincre le jury de la pertinence de leur thèse, en trois minutes. Un concept innovateur, fondé par l’Université du Queensland, à Brisbane.

Depuis 2011, à Québec, cette journée vise à développer les aptitudes de communication des étudiants au doctorat et à la maîtrise. Chronométrés, les participants doivent synthétiser l’ensemble de leur recherche dans un vocabulaire grand public. « C’est un concours d’éloquence qui développe l’effort de vulgarisation scientifique, résume Koassi d’Almeida, coordonnateur du projet à la Faculté des études supérieures et postdoctorales. On s’adresse à un auditoire profane, dans des termes clairs. »

Lancé au Canada par l’ACFAS (Association francophone pour le savoir), le concept de Ma thèse en 180 secondes est très vaste. La finale lavalloise réunit d’abord les meilleurs orateurs de chaque faculté participante. L’UL envoie ensuite un grand gagnant à la finale nationale qui se déroulera le 11 mai prochain à l’UQAM. Cette année, c’est Maud Gratuze, étudiante au doctorat en neurobiologie, qui représentera la délégation lavalloise. « Les travaux portant sur l’impact du diabète et l’Alzheimer de Maud ont séduit le jury, poursuit M. d’Almeida. C’est elle qui représentera notre blason à Montréal. »

Une victoire lors de la finale nationale, le 11 mai prochain, donnerait l’occasion à Mme Gratuze d’accéder à la finale internationale, à Rabat, au Maroc, à l’automne 2016. De son côté, Alisson Clémenceau, étudiante à la maîtrise en médecine moléculaire, s’est méritée la première position du niveau de son cycle de l’épreuve.

Un exercice formateur, pour tous

Le comité du jury évaluant les performances des différents participants se compose de quatre membres importants du personnel de l’Université Laval. Alain Faucher, récemment élu directeur général du 1er cycle, Alain Beaulieu, vice-doyen en littérature, ainsi que Dominique Payette et Denis Laurendeau, professeurs titulaires, constituent ce groupe relevé.

De tels événements se révèlent très importants dans la promotion des études supérieures auprès des plus jeunes. L’exposition publique en émanant encourage le travail de recherche universitaire. « On arrive vraiment à valoriser la création étudiante et à montrer tout ce que les étudiants peuvent faire, constate M. Almeida. La variété des thèmes et des sujets est spectaculaire à l’Université Laval ».

En partenariat avec l’AELIÉS, la Coop Zone et le Bureau de soutien à l’enseignement (BSE), l’activité reviendra l’an prochain avec de nouveaux visages. Un futur de plus en plus prometteur, selon l’employé de l’UL, pour qui les avancées sont flagrantes. « Les étudiants arrivent de plus en plus préparés, à chaque année, et repoussent les limites, ce qui fonde une concurrence féroce. »

Apprenez-en plus sur Ma thèse en 180 secondes et visionnez la vidéo promotionnelle via ce site Internet.

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