À Edmonton et invaincus

Le Rouge et Or était l’hôte de la première rencontre, vendredi soir, devant 585 spectateurs. «Il fallait casser la glace d’une nouvelle saison», a souligné l’entraîneur-chef Lavallois, en faisant référence aux séries. Malgré leur saison parfaite, les Lavallois n’étaient pas sûrs de participer au championnat canadien, car il n’y a quíune seule place pour les équipes de l’Est. Ainsi, dès le début de la série, l’Université Laval a imposé sa domination, en remportant trois sets consécutifs par la marque de 25-17, 25-20 et 25-18.

Ce match avait aussi une saveur particulière pour trois joueurs du Rouge et Or. En effet, les vétérans de cinquième année, Jean-François St-Amour, Olivier Faucher et Thierry Lavigne, disputaient leur dernière rencontre devant leurs partisans «Il y avait un brin de nostalgie dans l’air», a dit Pascal Clément en fin de match. C’est d’ailleurs, Thierry Lavigne, qui s’est montré le pilier de la brigade offensive avec 12 attaques marquantes. Le capitaine a su aussi se démarquer, en mettant fin au troisième set par une puissante attaque au centre du terrain. Jean-François St-Amour s’est illustré en réussissant un bloc solo et six assistés,en plus de sept attaques marquantes.

Avec le momentum, dimanche, les Lavallois se sont dirigés vers Montréal dans l’intention d’en finir avec les Carabins. Même à domicile, l’Université de Montréal n’a pas réussi à faire mieux qu’à la dernière rencontre. Laval s’est approprié le deuxième duel en quatre sets, 25-19, 24-26, 25-18 et 25-12. C’est seulement au deuxième set que les Carabins ont donné signe de vie. Ce qui a obligé M. Clément à procéder à quelques ajustements pour vaincre leurs adversaires. Thierry Lavigne, Karl de Grandpré et Frédéric Desbiens ont mené l’offensive du Rouge et Or vers le titre de champion provincial, avec respectivement 20, 14 et 13 attaques marquantes.

À la fin février, le Rouge et Or prendra la route en direction d’Edmonton, afin de tenter de remporter le titre de la meilleure équipe canadienne. Il devra affronter la meilleure équipe au pays, celle de l’Alberta.

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