Impressionnantes, les Canadiennes

La délégation canadienne a été particulièrement impressionnante tout au long de la 16e édition du Challenge Bell.

Alexandra Wozniak, forte de son 37e rang mondial et de sa fiche de 37 victoires et 21 défaites cette année, est arrivée au Challenge Bell avec l’image d’une joueuse pouvant aspirer à conclure la semaine avec le trophée.

Bien que le tournoi ne se soit pas terminé de cette façon, Wozniak a tout de même atteint les demi-finales et ce, en affligeant tour à tour de cinglantes défaites à Edina Gallovits (94e), Carly Gullickson (176e) et Galina Voskoboeva (98e). Malgré son revers au compte de 7-6 et 6-3 face à la sixième favorite de l’épreuve, l’Américaine Bethanie Mattek (43e), Wozniak clôture son année 2008 en réalisant sa meilleure performance dans la capitale.

Quant à Valérie Tétreault, dont le classement n’a cessé de chuter depuis un an, elle s’est présentée à Québec avec une fiche de neuf victoires et 12 défaites. Sa 514e place mondiale est peu représentative des performances qu’elle a offertes cette semaine.

En effet, Tétreault a non seulement vaincu la Française Mathilde Johansson (84e) en première ronde, mais elle a surtout impressionné en deuxième ronde en donnant des sueurs froides à Mattek, la future finaliste du tournoi. Elle a perdu cette lutte acharnée au compte de 7-6, 3-6 et 7-6 après plus de 2h40 de jeu.

Pour ce qui est de la jeune Rebecca Marino, personne ne l’attendait vraiment. Classée 471è mondiale et ayant obtenu un laissez-passer, Marino en a impressionné plus d’un en remportant ses trois matchs de qualifications, battant au passage Brenda Schultz-McCarthy, championne du Challenge Bell en 1995 et 1997.

Son conte de fées n’allait pas s’arrêter là; une autre surprise s’est produite lorsque Marino a ajouté à son palmarès une victoire face à la 63e mondiale, l’Américaine Jill Craybas. Bien que sa route se soit ensuite terminée au second tour face à Voskoboeva, Marino a quitté Québec avec quatre victoires contre des joueuses qui se rappelleront longtemps de son nom.

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