L’entraîneure-chef de l’équipe féminine, Linda Marquis, a fait remarquer que la fatigue accumulée depuis le début de la saison a entraîné plusieurs erreurs dans cette partie. «En première demie, on leur a fait des cadeaux. On leur a donné
11 rebonds offensifs, on ne donne même pas ça dans un match [habituellement]», a-t-elle fait remarquer. En effet, les filles ont tardé à mettre la machine en marche et elles tiraient de l’arrière 18-14 à la fin du premier quart. Elles ont eu du mal à marquer à l’intérieur en plus d’éprouver des difficultés à la ligne de trois points. Elles ont néanmoins retraité au vestiaire avec une mince avance de 33-30 à la demie.
Au retour de la pause, les filles ont explosé à l’attaque pour se creuser une avance de 14 points. Des passes de la recrue Chanelle St-Amour «dignent des ligues majeures», selon Mme Marquis, ont été l’étincelle de cet excellent début de deuxième demie. Toutefois, l’UQÀM n’avait pas dit son dernier mot et a réussi à réduire l’écart à deux points à la fin du troisième quart. «On a pris des décisions trop précipitées, ce qui a causé des pertes de ballon et on ne faisait plus la rotation en défensive», explique la pilote lavalloise. Le Rouge et Or a repris le contrôle en fin de rencontre alors que la joueuse de cinquième année Karine Bibeau a enchaîné deux trois points qui ont fait mal aux Citadins. Dans la victoire, Marie-Michèle Genois a inscrit un impressionnant total de 28 points. Les vétérantes Karine Bibeau et Myriam Lamarre ont marqué, quant à elles, 16 et 15 points respectivement.
Un réveil tardif
Chez les hommes, le Rouge et Or a également manqué de constance et les Citadins en ont profité pour se sauver avec la victoire. «On ne peut pas se permettre d’arrêter de jouer, souligne d’entrée de jeu Jacques Paiement Jr, entraîneur-chef par intérim. On a prit l’avance, on les a laissés revenir et il en a manqué un peu à la fin. On a perdu notre focus à la fin du troisième quart et au milieu du quatrième.»
La première demie a été chaudement disputée, l’UQÀM et Laval s’échangeant les devants. Le pointage indiquait 39 à
36 en faveur des Citadins au son de la cloche. En milieu de troisième quart, les Citadins ont profité de plusieurs revirements pour prendre une avance de dix points.
Jacques Paiement Jr a souligné un manque de cohésion et d’agressivité au cours de cette demie. «Il y a eu beaucoup d’actions individuelles. On a essayé notre un contre cinq et ils [les joueurs adverses] nous attendaient. Ils nous mettaient de la pression et on a joué sur les talons.»
Après un troisième quart décevant, les spectateurs auront eu tout de même droit à une bonne fin de match. Les hommes de Paiement ont réussi à ramener l’écart à trois points en fin de rencontre, notamment grâce au brio de Jean-François Beaulieu-Maheux à l’attaque. Cependant, des bévues en défensive sont venues freiner les espoirs du Rouge et Or qui voyait les Citadins filer avec la victoire. Dans la défaite, Jean-François Beaulieu a inscrit 27 points et récupéré six rebonds. François-Olivier Gagnon-Hébert et Étienne Labrecque ont également connu un bon match en marquant respectivement 18 et 17 points.
