Une seule défaite, en finale

N’ayant pas subi de défaite de l’année, les Lavallois étaient classés deuxième équipe favorite du tournoi. Malgré la motivation, l’équipe de Pascal Clément n’a pas fait le poids en finale contre les champions en titre, les Goldens Bears de l’Université de l’Alberta. Pourtant, jusque là, leur parcours était parfait.

Le 27 février, le Rouge et Or a démontré sa puissance offensive aux dépens des Wesmen de Winnipeg. Les Lavallois ont remporté la rencontre par la marque de 25-23, 25-22 et 25-20. Cette victoire a permis au Rouge et Or de se qualifier pour les demi-finales canadiennes pour la première fois depuis 2002. Pour Pascal Clément, ce moment était très attendu depuis six ans. «C’est un plaisir renouvelé que de passer enfin la première ronde après autant d’attente. Nous avons passé à travers six années pénibles et je suis très content pour mes joueurs.» Le titre d’athlète de la rencontre a été remis à Thierry Lavigne. Le vétéran a démontré son talent avec 15 attaques marquantes, en plus de récupérer sept ballons en défensive. Karl de Grandpré et Frédéric Desbiens ont aidé la brigade offensive, en effectuant respectivement 17 et 14 attaques marquantes.
Lors de la demi-finale, le Rouge et Or s’est qualifié pour le match ultime, en remportant une victoire en trois sets de 25-20, 25-23 et 30-28 face aux Marauders de McMaster. Les Lavallois n’avaient pas atteint la finale du championnat masculin de volleyball depuis huit longues années. La ligne offensive de l’Université Laval a été dirigée par Frédéric Desbiens avec 15 attaques marquantes et Thierry Lavigne avec 11.

Dimanche soir, c’est respectivement les premiers favoris et hôtes de la compétition, les Golden Bears de l’Alberta, et les deuxièmes favoris, l’Université Laval, qui se sont retrouvés en finale, les deux ayant une fiche parfaite. C’est l’Université de l’Alberta qui s’est retirée avec les honneurs en dominant leur adversaire en trois sets par la marque de 25-20, 25-22 et 27-25. Seul Frédéric Desbiens s’est démarqué à l’offensive avec 15 attaques marquantes. Le Rouge et Or a ainsi raté l’occasion d’ajouter un quatrième titre national à son actif.

À une place du podium
À l’aube du tournoi, les Lavalloises étaient projetées comme la sixième équipe favorite. Elles se sont inclinées en finale de consolation contre les Carabins de Montréal. C’est l’université de UBC qui sort victorieuse de ce tournoi. Le titre de meilleure joueuse du tournoi est revenu à l’attaquante de UBC Kyla Richey.

Le 26 février, à Fredericton, le Rouge et Or a surpris les Spartans de l’Université de Tritiny Western avec une victoire en quatre sets, 25-14, 19-25, 25-17 et 25-22. C’est Marie-Christine Mondor et Mélanie Savoie qui ont mené les Lavalloises en demi-finale du tournoi, avec respectivement 20 et 16 attaques marquantes. Cette prestation a permis à Mondor de recevoir le titre d’athlète par excellence de la rencontre du côté des gagnantes. À la fin de la rencontre, l’entraîneur-chef du Rouge et Or, Alain Pelletier, a déclaré : «Tout au long de la saison, nous avons parlé de l’importance de croire en nos moyens et je suis très heureux de la prestation offerte par les filles.»

En demi-finale, le Rouge et Or s’est incliné contre les championnes en titre, les Thunderbirds de l’Université de la
Colombie-Britannique, en trois sets par la marque de 25-19, 25-22 et 25-22. Marie-Christine Mondor, Julie Rodrigue et Mélanie Savoie ont dirigé la brigade offensive des Lavalloises, avec respectivement 18, 8 et 7 attaques marquantes. Pour l’Université Laval, c’est Sarah
Létourneau-Lévesque qui a été nommée joueuse du match.

La rencontre pour la troisième place, qui opposait le Rouge et Or aux Carabins de l’Université de Montréal, revêtait un caractère particulier et difficile pour les deux équipes, puisqu’elles proviennent de la même division. C’est l’Université de Montréal qui a su arracher la victoire en cinq sets, 22-25, 25-19, 25-21, 21-25 et 15-10. Le titre de joueuse du match est revenu à Eva Grenier-Lespérance des Carabins, qui a totalisé sept attaques payantes et sept blocs. Pour l’Université Laval, Marie-Christine Mondor a accumulé 26 attaques marquantes, 5 as et 11 récupérations. Mélanie Savoie a hérité du titre de joueuse du match pour Laval, elle qui a amassé 14 attaques payantes, 2 as et 14 récupérations en défensive.
 

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