Les équipes de basketball du Rouge et Or ont connu des sorts différents contre celles de l’Université McGill samedi soir au PEPS.
Si l’équipe féminine s’est inclinée 50 à 47 après avoir eu les devants pendant les trois premiers quarts, la formation masculine s’est imposée d’un bout à l’autre de l’affrontement pour finalement l’emporter au compte de 73 à 52.
Tentant de mettre un terme à une séquence de 19 défaites consécutives contre les Martlets, les joueuses de l’entraîneur-chef Guillaume Giroux ont entamé la rencontre avec le vent dans les voiles. Si bien, qu’après les 10 premières minutes de jeu, elles détenaient une avance de 13 à 6.
Classées au troisième rang du classement du Sport interuniversitaire canadien (SIC) au moment de la rencontre, leurs adversaires n’ont toutefois pas abandonné et sont parvenues à prendre le contrôle de la rencontre avec quelques minutes seulement à écouler au cadran.
Ce revers porte donc la fiche du Rouge et Or à cinq gains et trois revers (tous subis contre les l’Université McGill) depuis le début de la saison. Les Citadins de l’Université du Québec à Montréal (6-2) et les Martlets (5-1) se retrouvent devant au classement.
« Il faut faire confiance à ce que l’on fait. On commence à douter de ce qui a fait notre succès jusqu’à maintenant. Il faut qu’on continue de bien bouger la balle, moins d’efforts individuels, jouer collectivement. Les petites erreurs qu’on fait, il faut arrêter », juge Guillaume Giroux.
Écrasante victoire
Plus tard dans la soirée, les hommes de l’entraîneur-chef Jacques Paiement Jr ont infligé une première défaite aux Redmen cette saison. En avance de 45 à 23 à la demie, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires de revenir de l’arrière, malgré quelques poussées offensives.
« Chaque fois, on répliquait et on ramenait l’avance au maximum que ça avait été dans le match. Ça, c’est super positif parce qu’on a eu tendance des fois dans le passé à échapper des matchs comme ça», indique Jacques Paiement Jr.
Malgré cette importante victoire, l’équipe masculine, avec une récolte de quatre victoires et quatre défaites jusqu’à maintenant cette saison, est encore loin des Redmen au classement.
« On a des ambitions et ce sont eux que l’on veut battre à la fin de l’année. Ça fait du bien de se démontrer que l’on est capable de le faire », assure l’entraîneur-chef.
Autant chez les hommes que chez les femmes, il ne reste plus qu’un match à disputer cette saison entre les représentants de l’Université Laval et ceux de l’Université McGill. Il aura lieu le 19 février au PEPS.
