Callum Booth : Focus sur le moment présent

Le gardien de but des Remparts de Québec Callum Booth en est à l’une des saisons les plus importantes de sa carrière. Non seulement il aura l’occasion de participer au tournoi de la Coupe Memorial en mai prochain, mais il devra aussi impressionner suffisamment les dépisteurs pour être sélectionné lors du prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey.

Malgré tout, le cerbère montréalais âgé de 17 ans ne se met pas de pression supplémentaire. Il explique plutôt prendre les jours un à la fois. « Je n’y pense pas vraiment [au repêchage]. Dans ma tête, je pense à avoir un bon prochain match et pour faire cela, il faut avoir de bonnes prochaines pratiques. J’essaie de garder mes objectifs à court terme », assure-t-il.

Repêché en troisième ronde à l’encan de la Ligue de hockey junior majeur du Québec en 2013, Booth a, depuis, eu l’occasion de s’acclimater au marché de la Vieille Capitale. S’il avoue avoir ressenti une certaine pression à ses premières rencontres disputées au Colisée Pepsi, il affirme y être maintenant à l’aise. Après y avoir signé quatre victoires à sa première saison, il en a déjà mérité six, dont une par blanchissage, depuis le début de la présente campagne.

« Peut-être que l’année passée, à mes premières games, il y avait un peu de pression. Mais je pense que, ces jours-ci, je suis quand même calme. J’essaie de dealer avec ça et de ne pas m’y inquiéter. J’aime ça le bruit, c’est le fun », confie-t-il.

Détour pour les études

Contrairement à bien des joueurs de 15 ans qui continuent leur route dans la Ligue midget AAA, Callum Booth a décidé, à cet âge, de poursuivre ses études au Connecticut, tout en évoluant pour l’équipe de l’école de Salisbury : « L’éducation, ça l’a tout le temps été important pour moi et ma famille. On a eu la chance de garder une bonne éducation et un haut niveau de hockey en allant aux États-Unis comparativement à jouer au midget AAA. »

S’il considérait fortement l’option de poursuivre son cheminement aux États-Unis au moment où il a été repêché par les Remparts, il explique avoir changé son fusil d’épaule à la suite d’une rencontre avec des membres de l’organisation québécoise. « J’ai eu un meeting avec eux et ils ont été capables de me montrer qu’on était aussi capables de garder un haut niveau d’éducation en même temps que de jouer à un plus haut niveau de hockey. »

Sans regret

Un peu plus d’un an après avoir choisi de revenir au Québec, celui qui étudie actuellement au Collège Saint Lawrence dit être heureux de la décision qu’il a prise. « Quand on prend une décision comme celle-là, premièrement il ne faut jamais dire : qu’est-ce qui arriverait si je n’étais pas venue. Moi, je suis content de ma décision. »

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