Le soccer est un sport fort populaire partout dans le monde. Plusieurs personnes le pratiquent dans le but qu’un jour ce sport puisse devenir un moyen de gagner sa vie.

De Québec à Newcastle United

Le soccer est un sport fort populaire partout dans le monde. Plusieurs personnes le pratiquent dans le but qu’un jour ce sport puisse devenir un moyen de gagner sa vie. Ce rêve est en train de devenir réalité pour Alain Matiabo, un jeune attaquant qui évolue présentement pour Québec-Centre.

Denis-Michel Thibeault

Courtoisie : Stéphane Trudel
Courtoisie : Stéphane Trudel

Alain Matiabo est arrivé avec sa famille à Québec alors qu’il avait 14 ans. Le jeune homme, originaire du Congo, jouait déjà à son sport depuis qu’il avait 8 ans. C’est son père qui est à l’origine de la passion du jeune homme. En fait, son père était entraineur au Congo et a transmis la « maladie du foot » à sa famille. Une semaine après l’arrivée de la famille Matiabo à Québec, Alain pratiquait déjà sa passion pour Québec-Centre pour l’équipe U-14 au niveau AAA. Le jeune homme a su profiter des conseils de ses entraîneurs du moment pour se frayer un chemin jusqu’au Newcastle United.

Un rêve qui devient réalité

« Lorsque j’étais jeune, je disais souvent à mon père qu’un jour il me verrait à la télévision », a avoué Matiabo. Alors que son frère évoluait en deuxième division anglaise à Coventry City, Alain avait bien failli aller le rejoindre à l’académie du club, mais faute d’avoir les papiers de citoyenneté canadienne, Matiabo avait dû repousser son rêve à plus tard. Deux ans passent et son frère, évoluant maintenant pour Newcastle United, parle d’Alain au gérant du club anglais, et l’équipe décide de lui donner une chance. Le jeune homme de Québec s’envolera donc en juin pour rejoindre les rangs du club et faire un pas de plus vers son rêve d’être un joueur professionnel.

Il aura la chance de pouvoir se mesurer à des joueurs de meilleur calibre là-bas en Angleterre. « Le foot est bien différent là-bas. Je me donne quelques matchs pour m’adapter, mais je crois être capable de faire bonne figure.
Se mesurer à des joueurs de meilleur calibre me permettra de me développer comme un meilleur joueur et jouer un jour pour un grand club anglais comme Arsenal. »

De grands objectifs

Il part de Québec avec de grandes ambitions. Le jeune attaquant, un partisan de Chelsea FC,
aimerait un jour évoluer comme régulier dans la première ligue d’ici 2014 ou 2015. Celui qui compte sur sa vitesse et sa vision du jeu pour se démarquer compare son style à des joueurs comme Théo Walcott ou encore Alex
Oxdale-Chamberlain.

La préparation physique du joueur est très importante. Il a d’ailleurs pu compter sur un support important de l’Université Laval dans sa préparation où il travaille régulièrement sa biomécanique.

Un support important

Alain Matiabo compte sur un support formidable de son père qui lui enseigne encore quelques trucs. Mais outre les précieux conseils de l’ancien entraîneur congolais, Alain peut compter sur son entraîneur personnel, Mario Albert, afin de se rapprocher plus près du calibre de jeu des Anglais qui l’attendent à Newcastle. Il travaille constamment sur et hors terrain afin de pouvoir s’envoler. Mais présentement, son plus gros défi se trouve au niveau du financement. Il lui manque encore plusieurs dollars avant de s’envoler. Les dates des campagnes de financement restent encore à confirmer, mais l’équipe qui entoure Alain travaille d’arrache-pied afin de mettre en place les derniers détails pour que le Québécois d’adoption puisse aller montrer tout son savoir-faire.

Pour en apprendre plus et soutenir Alain Matiabo, vous pouvez consulter son site web : www.matiabo.com

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