Dimanche après-midi, Scott Gomez a finalement fêté son 1er anniversaire sans but. Son salaire ? Un contrat de sept ans totalisant 51 500 000$, lui rapportant en moyenne un peu plus de 7 350 000 $ par saison. La notion de rémunération au mérite devrait dans ce cas être prise en considération.

Question de mérite

 

Il est clair que les salaires des joueurs professionnels dépassent les limites. Le premier ministre du Québec, Jean Charest, reçoit annuellement un salaire de 250 000 $. Vous me direz qu’il possède un compte de dépense très large. Les athlètes, eux, possèdent leurs commanditaires qui leur rapportent souvent plus que leur salaire…

Certaines équipes n’hésitent pas à investir des montants exorbitants pour mettre la main sur des joueurs d’impact. Les Yankees de New York ont signé le joueur Alex Rodriguez pour une période de 10 ans. Ce contrat lui a rapporté 275 000 000 $. Je suis conscient que les équipes sportives sont des organismes privés et que la décision d’investir leur argent comme ils le veulent leur revient. Toutefois, le statut qu’atteignent les joueurs grâce à ces salaires leur apporte une notoriété trop élevée face à 
d’autres personnalités publiques.

Nos acteurs politiques gèrent des domaines comme la santé et l’éducation qui permettent à une société entière de fonctionner. Les sportifs professionnels sont en fin de compte des moyens de divertir une portion de la population. Mais divertir quelques dizaines de milliers de personnes pour 51 millions par saison comme l’a fait Kimi Raikonnen, un pilote de Formule 1, pendant trois ans, ce n’est peut-être pas aussi bénéfique que 51 millions de plus en éducation par année.

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