Rémi Pelletier-Roy : Le Brésil plein la tête

Après une saison 2014 exceptionnelle, le cycliste et étudiant en médecine à l’Université Laval Rémi Pelletier-Roy jouera cette année sa qualification aux Jeux Olympiques de Rio.

L’or au championnat canadien sur piste, le bronze à l’omnium aux championnats panaméricains sur piste, le bronze (encore) au scratch aux Jeux du Commonwealth : il n’y a pas à dire, la saison sur piste 2014 de Rémi Pelletier-Roy en aura été une remarquable ! « Et ça augure bien pour 2015 puisque mon niveau actuel de forme physique est meilleur qu’à pareille date l’année passée ! », s’enthousiasme le principal intéressé.

Celui qui a également décroché le titre de champion québécois de critérium en 2014 explique qu’il ne parle pas à travers son chapeau lorsqu’il lance une telle affirmation. « Avec les évolutions technologiques autour de la science de l’entraînement en cyclisme, il est désormais possible de suivre la progression de ses déterminants de la performance en temps réel. »

Ses connaissances dans le domaine de la santé l’aident d’ailleurs à mieux comprendre les tenants et aboutissants de cette science réputée complexe. « Mes études en médecine, ajoutées à mon expérience acquise sur le tas [NDLR : il pratique le cyclisme sur route et sur piste depuis 2009], m’aident beaucoup à m’approprier mon entraînement. C’est un parallèle que les gens ne font pas toujours, mais qui existe bel et bien », affirme le jeune homme de 24 ans.

L’équilibriste

Le sport, les études, la copine, les amis : la vie de Rémi Pelletier-Roy est pour le moins chargée ! Pourtant, selon lui, d’avoir à jongler avec toutes ces réalités est bénéfique dans la réalisation de ses objectifs sportifs. « Le fait d’avoir plusieurs paniers dans lesquels mettre des œufs au lieu d’un seul est moins stressant. Ça dilue la pression et ça m’aide à maximiser mes efforts », soutient-il.

Afin de maximiser ses chances en vue des qualifications olympiques qui auront lieu en septembre prochain, le pistard originaire de Longueuil délaissera néanmoins ses études en médecine en 2015. « La Faculté est très ouverte vis-à-vis de mes projets de participation olympique. Elle m’appuie dans mes efforts, comme elle l’a toujours fait d’ailleurs », fait valoir celui qui gardera tout de même un pied à l’Université Laval en y étant inscrit à la maîtrise en recherche clinique.

Advenant l’échec lors de ses épreuves qualificatives, le cycliste se rembarquera-t-il dans un autre cycle olympique ? « Non, ça, c’est sûr. Je prendrai ma retraite, sans rancune, dit-il. Mais j’aimerais bien que ça marche ! »

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