Ça regarde bien pour l’Institut nordique du Québec à l’Université Laval. Quatre mois après son élection, le député fédéral de Louis-Hébert, la circonscription de l’UL, parle du bout des lèvres d’un investissement du fédéral dans le projet. Entrevue.
« Toutes flûtes sont accordées » pour un financement du fédéral dans le projet de l’Institut nordique du Québec. Depuis son entrée en poste, le député mentionne que le projet est prioritaire.
« Ça figure dans mes priorités. Pour l’UL, c’est crucial. En ce qui concerne le financement, ça regarde bien. On n’y est pas encore, mais ça regarde bien. Je pousse pour que ça débloque le plus promptement possible. »
En pleine campagne électorale, le maire de Québec, Régis Labeaume, avait formulé plusieurs demandes, dont celle réclamant 30 millions $ pour financer le nouvel Institut. Une somme aussi espérée par le vice-recteur exécutif de l’Université Laval, Éric Bauce, lors d’une entrevue avec Le Soleil en août dernier.
Interrogé si la somme de 30 M $ était toujours celle envisagée, Joël Lightbound répond par l’affirmative. « À ma connaissance, c’est toujours ça », se contente-t-il de dire.
Aucune date n’est encore fixée cependant pour l’annonce de cet investissement de la part du fédéral. Si le député se limite à dire qu’il ne « ne voit pas d’obstacle à l’horizon » et que « ça devrait venir », l’Université Laval, elle aussi, assure dans un bref commentaire que « le plan initial est toujours sur les rails » et qu’il « est toujours question d’une annonce ». Aucun ne s’avance davantage sur un échéancier quelconque. M. Lightbound confie toutefois que le projet avance.
Même si le dossier de l’Institut nordique figure au sommet de la liste des priorités, le député n’écarte pas d’autres projets structurants pour le développement de l’Université Laval. Selon lui, la construction de nouvelles résidences universitaires est un dossier qui mérite une attention puisqu’il y aurait un « besoin à sur ce chapitre ».
Dans une entrevue accordée à Impact Campus en septembre dernier, Joël Lightbound soulignait l’importance de la recherche. Ce dernier fait part de l’intention du gouvernement Trudeau d’investir davantage dans la création de nouvelles chaires de recherche. « Ça touche directement l’Université Laval lorsqu’on annonce des [nouvelles] chaires de recherche. L’UL en a eu plusieurs. »
Doubler les sommes pour Emplois d’été Canada
En grande pompe, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé que son gouvernement doublerait les sommes allouées au programme Emplois d’été Canada, un programme qui permet aux employeurs qui en font la demande de créer des emplois d’été pour les étudiants.
« Ce sont 35 000 emplois supplémentaires. Dans le comté, on a pris le temps d’appeler ceux qui avaient reçu cette aide. C’est un programme qui existait déjà et qu’on bonifie, se réjouit le jeune député de Louis-Hébert. Je mets l’accent sur les organismes à but non lucratif », précise-t-il, alors que les employeurs des secteurs privé et public sont aussi admissibles.
Nouveauté cette année : les organisations qui oeuvent dans les secteurs de l’environnement, de l’immigration et du tourisme sont aussi admissibles au programme. D’après l’analyse du député, les fêtes du 150e anniversaire du Canada en 2017 obligent des organismes touristiques à développer une offre plus large pour Québec. « Même s’il n’y a pas le Vieux-Québec dans Louis-Hébert, il y a des circuits touristiques qui peuvent être développés. Je pense entre autres au Vieux Sillery et aux sites patrimoniaux à Cap-Rouge », illustre M. Lightbound.