Le Club de tennis de l’Université Laval a été en mesure de s’imposer, samedi dernier, alors qu’il affrontait l’Université de Concordia. Une victoire bien appréciée pour les équipes féminine et masculine, qui avaient eu un premier match plus difficile contre McGill le 15 janvier dernier.
Affrontant l’une des meilleures équipes de la ligue en ouverture de saison régulière, le Club de tennis de l’Université Laval (CTUL) n’a pas été à la hauteur de sa bête noire, l’Université McGill. La formation féminine n’a su que soutirer un point (6 à 1) à ses rivales alors que les hommes ont perdu l’entièreté de leurs rencontres (7 à 0).
Toutefois, la performance du CTUL sur les terrains de Sani-Sport ce weekend a fait oublier celle en ouverture de saison. Les hommes ont su tirer profit de la profondeur de leur équipe en remportant leur premier gain de la campagne 2017 par la marque de 4 à 3. Dès le début de la partie, la formation masculine s’est imposée en remportant deux des trois matchs de double, ce qui lui a procuré une avance de 1 à 0 sur son adversaire.
En simple, les choses se sont corsées quelque peu pour les Lavallois, qui se sont accrochés à leur avance d’un point. Bien que le compte de victoires et de défaites soit le même en simple, le CTUL ressort gagnant de cet affrontement de tous les instants. Les trois revers à sa fiche sont le résultat de matchs très serrés, qui se sont soldés en trois manches.
Du côté des femmes, le CTUL a fait bonne figure à Boucherville avec une victoire sans équivoque de 7 à 0. La formation féminine n’a rien laissé au hasard, prenant le contrôle de la partie en remportant ses trois matchs de double, ce qui lui conférait un point.
La fiche des Lavalloises est restée immaculée jusqu’à la fin de la rencontre. Toutefois, certains affrontements ont donné du fil à retordre au club. Cela a été notamment le cas de la joute de trois manches opposant Laura Filippe Filion à Grace Talih (6-1, 3-6, 6-3).
Plus prête que jamais
Depuis le mois d’octobre, le club se prépare activement pour cette troisième campagne. Le CTUL s’est notamment dirigé vers Toronto à l’automne pour disputer des rencontres contre les universités York et Waterloo. C’est donc deux formations bien préparées qui tenteront de remporter les honneurs cette saison, explique l’étudiante-athlète et responsable des communications du CTUL, Catherine Langlois.
« On peut dire qu’on est plus prêt à attaquer la saison cette année qu’on l’était l’an dernier. On est la version 3.0. On s’en va tranquillement vers un programme d’élite », soutient-elle.
Le club pourra compter sur des vétérans d’impact : Thierry Blais-Baribeault, Jean-Michel Blouin, Philippe Langlois et Félix Vaillancourt chez les hommes ainsi que Laura-Filippe Fillion et Annie-Pier Lessard chez les femmes. Selon Catherine Langlois, de retour pour une deuxième année au sein de la formation, la clé des succès de l’équipe passera sans contredit par les nouveaux visages.
Jasmine Godin et l’ancienne championne canadienne 14 ans et moins, Marianne Garreau, porteront les couleurs de l’Université Laval. Deux recrues françaises, Rayann Chami et Clémence Hommel, ajouteront également de la profondeur aux deux formations. Clémence a déjà remporté le Championnat de France en 2007 aux côtés de Kristina Mladenovic (29e au monde en 2015).
Retour au championnat canadien
Lors de sa première année, en 2015, la formation masculine avait remporté le titre canadien. Le CTUL entend bien répéter cet exploit lors de la campagne 2017. Son souhait : briller de nouveau dans la province afin de se frayer un chemin jusqu’au championnat canadien.
« Plus on gagne, plus on se fait voir, plus on est capable de recruter des bons joueurs et d’améliorer notre alignement. Notre but, c’est que les étudiants restent à Québec et considèrent l’Université Laval dans leur choix d’université, plutôt que d’aller aux États-Unis. On veut leur montrer qu’on est une équipe forte et qu’on est sérieux », explique Catherine Langlois.
Toutes les victoires sont importantes pour le club, qui est toujours en quête de la reconnaissance Rouge et Or. « [Notre performance] peut changer quelque chose quant à la motivation. On montre à l’Université Laval qu’on est un programme qui a une continuité, que ça ne s’arrête pas à la première génération d’athlètes. En recrutant, on montre que c’est une équipe qui peut passer l’épreuve du temps », ajoute-t-elle.