MT180 : Finale universitaire

Trois minutes pour convaincre : c’est le défi qu’ont relevé avec brio les doctorant.es lors de la finale universitaire de Ma thèse en 180 secondes, qui s’est tenue hier à l’Université Laval. Entre éloquence, vulgarisation et maîtrise du stress, cette soirée a prouvé que la recherche peut captiver un large public lorsqu’elle est racontée avec passion et clarté.

Par Camille Sainson, journaliste multiplateforme

Ce concours international, inspiré du modèle australien Three Minute Thesis (3MT), met au défi les étudiant.es de doctorat de résumer leur sujet de recherche en trois minutes, avec pour seul support une diapositive. L’objectif ? Rendre accessible des sujets complexes à un public non spécialiste tout en démontrant l’impact et la pertinence de leurs travaux. La finale universitaire de l’Université Laval représente ainsi une étape cruciale, où les lauréat.es peuvent espérer poursuivre leur parcours jusqu’à la finale nationale, voire internationale.

Côté organisation, l’événement s’est déroulé de manière fluide et dynamique, malgré l’absence d’un écran officiel affichant le chronomètre pour le public. Cet ajout aurait permis à l’audience de mieux saisir la gestion du temps des participant.es et d’accroître la tension dramatique du défi. Malgré ce détail, l’attention du public est restée intacte tout au long des présentations. Quelques petits accrochages ont également eu lieu du côté de l’animation : le présentateur a parfois hésité sur les prénoms des participant.es ainsi que sur leurs titres de thèses. C’est un peu dommage pour animer un concours d’éloquence.

Autre fait marquant de cette édition : sur les 14 participant.es en lice, neuf étaient des femmes. Un chiffre révélateur du dynamisme et de l’engagement des chercheuses dans la communauté universitaire, démontrant une belle représentativité féminine dans les études doctorales. Une diversité qui, espérons-le, continuera d’être mise en lumière dans les futures éditions du concours.

L’édition de cette année a également innové avec un interlude musical, une première pour Ma thèse en 180 secondes à l’Université Laval. Cette pause artistique a été assurée par des étudiant.es de la Faculté de musique, dynamisant ainsi le moment d’attente pendant la délibération du jury.

Côté résultats, ce dernier a couronné Laura Chrétien, qui a remporté à la fois le premier prix et le prix du public pour sa présentation percutante et bien rythmée. Kelly Godbout a quant à elle reçu la deuxième place.

MT180 c’est donc un évènement riche en découvertes, où science et éloquence peuvent brillamment fusionner, prouvant une fois de plus que la recherche universitaire mérite d’être partagée au plus grand nombre.

Pour revoir les présentations, c’est juste ici!

Auteur / autrice

Consulter le magazine