Dans la nuit de lundi à mardi, l’enseigne de l’Université Laval visible sur le boulevard Laurier a été aspergée de peinture rouge. Une arrestation a eu lieu suite à l’évènement. L’action pourrait avoir un lien avec un geste similaire commis le même soir qui dénonce les rapports entre l’Université de Montréal et l’État israélien. Une association locale qui milite pour la cause palestinienne sur le campus stipule qu’elle n’a aucun rapport avec l’action.
Par Antoine Morin-Racine, chef de pupitre aux actualités
Chaque jour, des milliers de personnes passent en face d’une enseigne de béton qui annonce l’entrée du campus aux intersections de l’avenue des Sciences humaines, l’avenue de la Médecine et du boulevard Laurier.
Dans la nuit du 24 au 25 mars, cette enseigne a été aspergée de peinture rouge. Aucun communiqué de presse n’a été soumis qui signifierait un motif politique pour l’action, mais une action similaire à l’Université de Montréal la même nuit dénonce la complicité de l’UdeM avec le génocide en Palestine. Selon des informations obtenues par Noovo, une femme de 31 ans aurait été arrêtée par le SPVM.
Afficher cette publication sur Instagram
L’association locale Solidarité et droits humains pour le peuple palestinien (SDHPP) à signifier n’avoir aucun lien avec l’action et précise que « La semaine d’action pour la Palestine se résume à du tractage, parler aux étudiants [des tombées de bannières], des projections et une manifestation à Montréal aujourd’hui. [26 mars] »
Le SPVQ a confirmé qu’une arrestation pour méfaits a été fait vers 1h40 du matin le 25 mars. L’intervention aurait été faite par le service de sécurité de l’Université. Le SPVQ ne peut confirmer si la personne arrêtée était étudiante ou non et ne peut pas s’avancer pour le moment sur un motif.