Réduire la dépense d’énergie

Ce service gouvernemental saisonnier est divisé en deux volets et s’adresse aux personnes à faible revenu. Le premier volet consiste en une visite de techniciens de l’organisme Vivre en ville, équipés du matériel nécessaire pour réaliser quelques travaux permettant au client de réduire sa facture de chauffage de 5% à 7%. Selon leur évaluation, ces techniciens effectueront le calfeutrage des fenêtres, installeront des pommes de douche à débit contrôlé, isoleront le chauffe-eau, en plus de donner de nombreux conseils sur les façons d’économiser sur sa facture de chauffage.

Le deuxième volet consiste en l’installation de thermostats électroniques, permettant de jauger adéquatement la température des pièces de l’appartement ou de la maison. Ce volet permet d’économiser près de 10% en frais de chauffage. Plus l’endroit est grand, plus l’économie augmente. «Presque tous les types de thermostats peuvent être changés. On parle des thermostats muraux électriques, les thermostats centraux à l’huile, ceux au gaz naturel, précise Sonia Garneau, coordonnatrice du programme chez Vivre en ville. Pour bénéficier d’Éconologis, il faut toujours débuter par le volet un. C’est à ce moment que l’on vérifie si les gens y sont admissibles. Et si les gens sont admissibles au volet un, on détermine ensuite s’ils sont admissibles au volet deux. Pour être admissible, il faut recevoir une facture d’énergie pour le chauffage. Il faut que ce soit l’électricité, le mazout ou le gaz. Ça prend un distributeur. Quelqu’un qui habite un logement chauffé par le propriétaire n’est pas admissible. Lorsque l’on constate que les thermostats doivent être changés, on remet un formulaire et l’on réfère à un électricien. En fait, on s’occupe de tout», explique-t-elle.

De plus, les demandeurs doivent démontrer que leurs revenus correspondent au seuil de revenu maximal établi par le programme. Ainsi, sont éligibles à Éconologis les personnes qui vivent seules et qui gagnent moins de 21 666 $ bruts par année. Pour deux occupants, ce seuil passe à 26 972 $ et à 33 159 $ pour un logis à trois occupants. L’accord du propriétaire est évidemment nécessaire pour amorcer les travaux. Malgré la gratuité du service, encore trop peu de gens s’en prévalent. Au Québec, depuis le début de l’opération en automne, environ 15 000 personnes ont souscrit à Éconologis. À Québec, seulement 1200 ont téléphoné à Vivre en ville. «S’il y a de la demande pour plus, on va en faire plus. Ce n’est pas évident d’aller chercher la clientèle… Souvent les gens croient qu’il y a une attrape. Mais il n’y en a pas», termine Madame Garneau. Pour l’hiver en cours, le programme se terminera aux environs du 31 mars.

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