Assurances collectives : Bientôt pour la CADEUL ?

Alors que les étudiants de 2e et 3e cycles de l’Université Laval bénéficient d’un régime d’assurances collectives, la CADEUL, à la suite de son assemblée générale annuelle, vient d’obtenir le mandat de soumettre cette question en référendum.

Lors de son assemblée générale annuelle qui s’est tenue le mercredi 24 septembre, la Confédération des associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) a demandé à ses membres de se prononcer au sujet d’un éventuel régime d’assurances collectives. Ceux-ci se sont montrés intéressés à ce que la question soit posée en référendum, en novembre prochain.

La question des assurances collectives sera intégrée à la liste des autres demandes que comportera le référendum de la CADEUL sur la possible augmentation de leur cotisation étudiante. « On va laisser au comité référendaire le soin d’élaborer la question qui sera posée », déclare la présidente de la CADEUL, Caroline Aubry, au sujet des assurances collectives.

Mme Aubry mentionne que la CADEUL a tenu un sondage exploratoire en début de session « pour se donner une idée globale de l’opinion des gens ». Résultat : 75 % des répondants se disaient intéressés à ce que la CADEUL propose un régime d’assurances collectives.

Caroline Aubry précise que la demande n’est pas venue directement des instances de la CADEUL. « La raison pour laquelle on se penche sur la question cette année, c’est que les courtiers nous ont contactés à l’avance. On a donc pu planifier ça dans notre année », résume-t-elle. Les négociations avec les différentes compagnies n’ont toutefois pas été entamées. « Si la réponse est positive lors du référendum, c’est après ça que toute négociation aura lieu, concernant le montant et la nature des bénéfices offerts », assure Mme Aubry.

Patrice Allard, directeur du développement de l’Alliance pour la santé étudiante au Québec (ASEQ), rapporte qu’ils ont eu « des discussions au printemps dernier avec la CADEUL, où ils nous ont fait part d’un possible intérêt ». L’ASEQ est une assurance spécialisée au niveau universitaire et collégial au Canada. Elle couvre 32 associations étudiantes au Québec, dont l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIÉS).

Chaque association étudiante négocie auprès du courtier en assurances une série de bénéfices à proposer à leurs membres. « Ce sont les associations qui décident de leur régime. Actuellement au Québec, la plupart des régimes ont une portion de soins de santé, de soins dentaires, d’assurances voyages et de soins de la vue. Ce sont quatre grands ensembles de bénéfices. Et dans ces ensembles-là, les associations vont modifier, ajouter, retirer certains bénéfices au regard de leurs besoins respectifs », explique M. Allard.

Il faut noter que lorsqu’une association étudiante propose un régime d’assurances collectives à ses membres, ceux-ci peuvent toujours retirer ce service.

3 à 4 fois moins cher

À l’Université Laval, l’ÆLIÉS offre ce service d’assurances collectives depuis une dizaine d’années. Depuis cet automne, l’association du 2e et 3e cycle propose à ses membres un système bonifié comprenant des avantages et services supplémentaires. Les étudiants peuvent toujours revenir à l’ancien système ou encore retirer complètement ces assurances.

Patrice Allard assure qu’un régime équivalent à celui que propose l’ÆLIÉS peut coûter 3 à 4 fois moins cher qu’un régime individuel d’assurance, « si on prend un étudiant type en bonne santé ». Le représentant de l’ASEQ précise que l’avantage des régimes collectifs réside dans le fait qu’« indépendamment de l’âge, du sexe, de la condition de santé, ou encore de la nationalité, tout le monde paie le même prix. Alors qu’avec un régime individuel, tous ces facteurs entrent en ligne de compte. »

Auteur / autrice

  • Margaud Castadère-Ayçoberry

    Derrière ce nom imprononçable aux accents d’outre-Atlantique, cette bordelaise rêve d’ici et d’ailleurs. Récemment graduée en journalisme international, elle poursuit une maîtrise en relations internationales. Journaliste active et enjouée, elle est constamment en quête de nouveaux sujets. Friande d’actualités, elle est aussi à l’aise dans une salle de rédaction, dans un studio de radio, ou à une terrasse de café. Malgré sa petite taille, elle sait se faire entendre et avec elle… le monde bouge !

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