Cette semaine on se retrouve dans les coulisses des laboratoires de chimie au pavillon Vachon, où Mélanie Tremblay, spécialiste responsable, nous présente l’environnement d’un(e) chimiste de premier cycle.
Les principaux laboratoires vont être rénovés cet été, au lieu d’être en quatre locaux séparés, ils seront fusionnés en trois sur deux étages (voir les images fournies par la faculté des sciences et génies ci-dessous).
Le laboratoire organique a tout de même un certain charme. Ici on fait de la chimie analytique, les apprentis chimistes vont souvent y «caractériser» les molécules qu’ils ont synthétisées ou isolées. La synthèse est le résultat de multiples réactions chimiques. Un bon chimiste aura donc une bonne stratégie de synthèse afin de maximiser son résultat. On distingue le chimiste d’un pharmacien par cette analyse en amont des molécules.
Le plus grand ami d’un étudiant en chimie c’est le RMN (Résonance magnétique nucléaire). Ce gros aimant refroidit à l’aide d’hélium liquide dans un tube la solution moléculaire à analyser. L’appareil est comparable à un IRM (Imagerie par résonance magnétique) utilisé pour les humains dans le milieu médical. (à gauche)
L’appareil de chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS )- ci-haut- est une technique qui permet de séparer des composantes d’une solution et d’en analyser les contenus par leur masse. On utilise souvent cet appareil, tant pour détecter les drogues et les médicaments que pour les analyses environnementales et médicales.
L’évaporateur rotatif permet de distiller une solution par évaporation. Il permet d’éliminer les solvants, isolant le produit désiré qui se retrouvera à sec. Le ballon évite la formation de bulles d’ébullition trop importantes.
Un étudiant en train d’utiliser une hotte qui lui permet de se protéger des émanations toxiques.