Mini-golf otique aux Jeux photoniques | Crédit photo : Mireille Quémener

Vif succès pour la 10e édition des Jeux photoniques de l’Université Laval

La 10e édition des Jeux photoniques de l’Université Laval a été couronnée de succès les 2 et 3 novembre derniers sur le campus, alors que plus de 300 jeunes de secondaire 5 à travers la ville de Québec y ont participé. Depuis 2007, l’événement a pour but de cultiver l’avenir et les talents émergents des domaines parfois méconnus que sont l’optique et la photonique.

Entièrement gratuites, ces deux journées étaient entièrement dédiées aux jeunes d’une dizaine d’écoles secondaires de la région de la Capitale-Nationale. Elles sont organisées par des étudiants de premier cycle du Département de physique, de génie physique et d’optique de l’Université Laval.

Cette année, ils étaient près de 90 jeunes Lavallois à s’être déplacés de manière bénévole afin d’informer ces jeunes sur les bienfaits, les usages sociaux et les débouchés reliés à leur formation universitaire.

Cette dixième édition a semblé comblé les centaines de gens sur place, selon le vice-président aux communications des Jeux, Simon Dubuis. Il estime que ce genre d’activités est essentiel à la popularisation de la recherche et de l’étude en photonique et en optique.

Expérience enrichissante

Le professeur en physique à l’École secondaire Jean-de-Brébeuf, Hubert Harvey, trouve « remarquable » la tenue de ce genre d’événements à l’UL.

« Ce qui est beau avec les Jeux photoniques, c’est le dynamisme de chaque journée je pense, dit-il. On voit que les activités sont très ludiques, mais en même temps scientifiques. »

Un étudiant de l’école secondaire Joseph-François Perreault, Dan Tanasa, parle de son expérience comme une porte d’entrée intéressante sur cet univers captivant. « Je n’ai même pas encore décidé si je voulais continuer en sciences, mais ça me fait voir d’autres applications de la science et je trouve ça super intéressant », lance-t-il après l’événement.


La photonique est une branche de la physique qui concerne surtout l’étude, la fabrication et l’installations de composants qui peuvent ensuite permettre la génération et le traitement de signaux optiques. Elle touche donc principalement l’étude de photons, de l’ultraviolet de proximité à l’infrarouge plus lointain. La grande majorité de ses applications demeurent dans le secteur du spectre visible.

L’optique, pour sa part, est une autre branche de la physique qui traite plutôt de la lumière en soi, et de son comportement ou de ses propriétés. On parle, par exemple, de rayonnement électromagnétique, de vision ou de système émetteurs. Plus large que la photonique, l’étude dans ce domaine peut même toucher les ondes radio, les micro-ondes et les rayons X.

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