SEUL: La grève prolongée jusqu’au 3 mars

Le Syndicat des employés et employées de l’Université Laval (SEUL) a annoncé hier que ses activités de piquetage continueront au moins jusqu’au vendredi 3 mars.

Deux jours s’ajoutent donc à la grève ponctuelle, qui devait s’achever ce mercredi 1er mars. La décision résulte, selon le leader syndical Eric-Jan Zubrzycki, du même blocage avec l’administration et de son attitude dans les négociations.

« On évalue au fur et à mesure, donc ça dépend de ce que l’employer nous dit. On va voir vendredi ce qui va se passer avec ça », mentionne-t-il en entrevue téléphonique.

Rappelons que les employés de soutien sont en mandat de grève depuis le 21 février dernier.

Une rencontre s’est déroulée lundi entre le conciliateur et le syndicat. Une seconde séance est d’ailleurs prévue ce jeudi, cette fois entre l’administration de l’UL et le conciliateur.

Inspection des briseurs de grève

Lundi, un inspecteur chargé par le ministère du Travail était présent sur le campus. Son objectif : déterminer si la direction a bel et bien eu recours à des briseurs de grève afin de rattraper le travail perdu. C’est ce qu’a allégué le syndicat il y a quelques jours.

« Il est passé hier (lundi) et, de notre côté, on a déjà trouvé quelques briseurs, poursuit le porte-parole du SEUL. J’ai ensuite envoyé une lettre à l’employeur pour que l’ensemble des agents contractuels cesse de faire du travail. »

Selon M. Zubrzycki, l’Université Laval considère que cesdits agents, actifs au PEPS par exemple, sont non-syndiqués, alors que le SEUL affirme les représenter. Des recours seront entrepris si rien ne change, indique le leader syndical en fin d’entretien.

D’ici peu, un rapport devrait être publié par l’inspecteur gouvernemental, une fois que toutes les analyses seront finalisées.

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