À moins d’une entente de principe, les chargé.es de cours feront grève à partir du jeudi 15 février. Plus de la moitié des cours donnés à l’Université seront annulés dans le but de faire pression sur l’administration. La grève pourrait se prolonger vendredi, lundi et mardi.
En négociation depuis le début de l’an passé, le SCCCUL a décidé mardi qu’il monterait d’un cran ses moyens de pression devant le refus du rectorat à céder sur certains points de nature salariale.
Les membres du syndicat seront donc mobilisé.es sur le campus dès le 15 février pour piqueter les cours dont iels sont responsables. On les convoque à partir de 9h pour un rassemblement en face de la tour de l’Éducation.
Celleux-ci s’étaient doté.es d’un mandat de grève de 10 jours voté à 93% en novembre dernier à « exercer au moment opportun.» Ce moment semble être venu cette semaine alors que les rencontres avec le conciliateur demandées par l’administration tiraient à leur fin.
« Nous on veut régler», a affirmé Louis Emond, président du syndicat, en conférence de presse mardi. Bien que les deux partis aient affirmé plusieurs fois qu’ils ne voulaient pas que le conflit s’éternise, plusieurs craignent une répétition des événements de l’hiver 2023 avec la grève des professeur.es.
Pour plus de détails sur les négociations et les enjeux derrière la grève, Impact Campus a parlé à Louis Emond dans le cadre de prochain épisode de son balado. L’entrevue serait diffusée à 10h le 16 février sur les ondes de CHYZ 94.3 et sera disponible sur les pages Spotify et Apple Podcast d’Impact Campus.
