Pas moins de deux référendums d’importance sont à venir à l’ÆLIÉS. Entrevue avec Stéphane Lebrun, président de l’association de deuxième et troisième cycles, sur les projets de celle-ci pour les prochains mois.
Dès le 14 janvier, et jusqu’au 25 janvier, l’association mènera une campagne auprès de ses membres pour les consulter sur trois sujets. Les questions de la cotisation et de son indexation seront soumises aux étudiants. Ces derniers devront aussi se positionner sur la tenue obligatoire d’un vote électronique lors des consultations sur le déclenchement d’une grève.
Le vote électronique sur une question d’importance capitale comme la grève est nécessaire, estime le président. « C’est pour à la fois donner à l’assemblée générale la possibilité de choisir les questions et les orientations […] et que le vote soit accessible à tout le monde. On vit beaucoup de délocalisation aux cycles supérieurs. »
Initialement prévu en novembre dernier, cette consultation a pris du retard. Un délai qui s’explique par l’absence de certains membres du conseil d’administration de l’association aux réunions décisionnelles. « On a eu un problème de quorum au niveau du conseil d’administration et on n’a pas réussi à prendre les décisions nécessaires à temps pour déclencher le référendum », clarifie Stéphane Lebrun. La situation ne se répétera pas, assure-t-il. « On a vécu un contexte assez spécial et momentané à ce moment-là. […] Je pense que tout le monde a réalisé que ça pouvait avoir de grosses conséquences. »
Le vote se tiendra du 26 au 28 janvier.
Représentation nationale
Ce sera au tour de l’ÆLIÉS de se prononcer sur son affiliation à une association nationale. Le scrutin se tiendra en mars, assure Stéphane. « La raison pour laquelle on l’a décalé c’est qu’on ne voulait pas tenir trop de référendums en même temps. Ça nous laisse aussi la chance de voir comment le panorama se dessine », défend-t-il.
Après que la CADEUL ait mené une consultation sur son affiliation à l’Union étudiante du Québec (UEQ), le président de l’ÆLIÉS ne croit pas que le résultat de cette consultation ait un impact ou un autre sur celui à venir aux cycles supérieurs. « L’ÆLIES est relativement indépendante d’esprit en général et je ne crois pas que ça ait un impact déterminant sur notre choix d’aller d’un bord ou de l’autre », commente-t-il, en parlant du résultat du référendum de la CADEUL.
Les membres seront appelés à se positionner soit sur leur affiliation à l’UEQ ou à l’Association pour la Voix Étudiante au Québec (AVEQ), ou pour conserver leur indépendance. Selon Stéphane, il s’agit du mandat reçu par le comité exécutif de l’ÆLIÉS et le conseil d’administration devrait maintenir la même lignée.
Quant au système de votation qui sera retenu pour la tenue de cette consultation référendaire, le président assure que l’association ne retiendra pas les services de l’Université Laval, comme l’avait fait la CADEUL en décembre. L’ÆLIÉS prévoit donc de nouveau faire affaire avec la firme de sondage SOM dont la plateforme a fait ses preuves, conclue Stéphane.
Rappelons qu’en décembre 2015, le conseil d’administration de la CADEUL a annulé le scrutin sur son affiliation à l’Union étudiante du Québec à la suite de problèmes rencontrés sur la plateforme de vote électronique offerte par l’Université Laval.
