La table des partenaires universitaires (TPU), qui réunit les organisations syndicales et étudiantes, a organisé une journée de réflexion sur l’avenir des universités au Québec, le 25 novembre dernier. Près de 20 000 étudiants membres de plusieurs associations étudiantes à travers la province ont fait la grève à l’occasion de cette journée.
La TPU a d’ailleurs lancé son manifeste sur l’avenir des universités: «Pour une université libre, accessible, démocratique et publique». L’organisation clame que les rencontres des partenaires de l’éducation ne se pencheront pas sur les enjeux véritables. Ils martèlent également qu’il ne s’agit que d’une justification de l’augmentation des frais de scolarité.
Le but de cet événement dit historique est de déclencher un débat de société afin que les vraies questions et surtout, les vraies réponses soit apportées au problème des frais de scolarité. Le manifeste se termine sur cette idée des plus importantes: «la réflexion à entreprendre sur l’université de demain est aussi une réflexion sur la société que nous voulons, le monde dans lequel nous voulons vivre. Que restera-t-il du Québec lorsque ses institutions d’enseignement supérieur seront devenues des machines à produire une main d’œuvre pour l’industrie de pointe? Car si l’université fait naufrage, c’est avant tout parce que la société en entier est entraînée dans la dérive.»