Associations étudiantes : Deux référendums à l’UL

Deux référendums se tiendront dans les facultés de communication publique et d’éducation physique du 23 au 30 janvier à l’Université Laval. Les périodes de scrutin détermineront si les deux groupes seront reconnus par l’État québécois, en vertu de la Loi sur l’accréditation et le financement des associations d’élèves. 

L’Association des étudiants et étudiantes en communication publique (AÉCPUL) demande à ses membres de se mobiliser dès cette semaine pour voter. Cette action ne touchera pas les cotisations et ne changera pratiquement rien au quotidien des étudiants, selon la présidente du groupe, Annie-Jade Samson.

« Ça vient toutefois solidifier toutes nos activités et nos acquis, indique-t-elle. C’est une garantie pour notre local par exemple, notre ligne téléphonique, nos revenus, nos listes de courriels, comme quoi on aura toujours accès à ces éléments. »

Cela permettra donc surtout aux associations d’aller chercher une police d’assurance supplémentaire, au-delà des frontières du campus. « Nous aurons ainsi une reconnaissance légale, auprès du gouvernement, explique le président de l’Association des étudiants du département d’éducation physique (AÉDÉPUL), Jérémie Brabant. Il s’agit, en quelque sorte, d’un autre moyen de protéger notre association. »

Le jeune homme de 23 ans rappelle qu’il en va de même dans sa faculté pour la participation financière, qui ne sera pas modifiée ou augmentée par ce référendum. « De toute manière, si nous désirons les modifier, ça doit encore être fait en assemblée générale », souligne-t-il.

Efforts de sensibilisation

Cette semaine, les étudiants des deux regroupements étudiants verront leur comité exécutif circuler dans les classes pour faire passer un message : celui du besoin de soutien dans une tentative de rattachement à la loi provinciale, qui s’ajoutera à l’accréditation déjà en place de l’administration UL.

« On informera nos membres du référendum, puis il va avoir de la mobilisation en même temps que le scrutin, note Annie-Jade Samson. Ce sera surtout d’aller voir les étudiants directement, notamment par les tournées de classe. »

Même son de cloche en éducation physique, où l’exécutif s’efforcera de rappeler plusieurs fois à ses membres de voter par des messages au courant de la semaine.

Le vote se déroulera par Internet. Les liens seront rendus disponibles par courriel et sur Facebook. « Nous espérons [un haut taux de participation], poursuit Jérémie Brabant. C’est pour cette raison que nous avons choisi l’électronique, pour faciliter la tâche pour nos membres et rejoindre le plus de personnes possible. »

« On n’a pas vraiment d’attentes pour le taux de participation, ne serait-ce que pour aller chercher le OUI au référendum », répond quant à elle Annie-Jade Samson.

Priorités pour 2017

Quotidiennement, il demeure difficile pour une association étudiante d’impliquer la communauté universitaire dans ses activités, soit par manque de ressources, de temps ou encore de moyens de visibilité. La présidente de l’AÉCPUL y voit là un nouveau défi pour son groupe.

« L’idée, cette année, c’est de rejoindre le membre individuel, parce que plusieurs ne savent pas pourquoi on existe, et ils croient que notre travail se limite au social, explique-t-elle. C’est donc d’essayer d’aller défaire ces mythes et préjugés, puis d’informer. On défend leurs droits dans différentes instances. »

L’AÉDÉPUL entend continuer de remplir sa mission originale, celle de promouvoir et d’encourager l’activité physique en faisant bouger ses membres par leur implication départementale.

« Le Warm Up de la rentrée, le Grand Défi Pierre Lavoie, la Coupe PEPS, pour s’impliquer davantage auprès de la faculté en participant par exemple à la semaine de l’éducation et tous ses autres projets », conclut le président, visiblement rempli d’idées pour la prochaine session.

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