Capsule historique : Jean-Charles Bonenfant

Avant que son nom soit attribué à un pavillon, Jean-Charles Bonenfant a cumulé les fonctions de journaliste, bibliothécaire et professeur de droit à l’Université Laval.

Bonenfant fait ses premières armes en journalisme lors de ses études universitaires en collaborant au Béret et à Hebdo-Laval dans le début des années 1930. En 1934, il intègre la rédaction du quotidien local L’Évènement-Journal à titre de chroniqueur judiciaire.

Quelques années plus tard, une grève au journal le pousse à une carrière politique. Il est engagé comme secrétaire du Premier ministre Duplessis en 1937, poste qu’il occupe jusqu’à la défaite de ce dernier en 1939. Il se trouvera un nouvel emploi rapidement, cette fois-ci à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale comme assistant-bibliothécaire. Il y restera près d’une quinzaine d’années, avant d’être nommé directeur de l’institution. Au cours de son mandat, la bibliothèque occupe un rôle de premier plan dans la législation provinciale.

À sa retraite en 1969, Bonenfant est recruté par la Faculté de droit de l’Université Laval comme professeur. Là, il prendra la direction des Cahiers de droit.

Reçu officier de l’Ordre du Canada en 1971, Jean-Charles Bonenfant décède en 1977. L’année suivante, l’Université Laval lui rend hommage en donnant son nom au pavillon logeant sa bibliothèque. La même année, l’Assemblée nationale met sur pied la Fondation Jean-Charles-Bonenfant afin « d’augmenter, d’améliorer et de diffuser les connaissances sur les institutions politiques et parlementaires du Québec ». Chaque année, la fondation offre des stages et des bourses à des étudiants et des jeunes diplômés.

Auteur / autrice

  • Kim Chabot

    Journaliste culturelle dans l’âme et historienne de formation, Kim est passionnée par la littérature, les arts visuels et le théâtre. Elle aime découvrir de tout, des grands classiques aux projets artistiques de la relève. Pour elle, les scènes de l’Université Laval et de la Ville de Québec sont des gros terrains de jeux aux possibilités infinies. Elle nourrit aussi un grand amour pour la langue française, au grand dam de ceux qu’elle reprend inlassablement pour des « si j’aurais ».

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