LUI Théâtre d’improvisation UL Crédit Alice Chiche 31 mars 2015

Une troisième Coupe universitaire d’improvisation pour la LUI

Trois coupes en trois ans. À l’issue de la dernière fin de semaine, la délégation lavalloise de la Ligue Universitaire d’Improvisation (LUI) a de nouveau remporté la prestigieuse Coupe universitaire d’improvisation.

Les six joueurs de la LUI sont revenus victorieux de Montréal où s’est disputée la 29e édition du tournoi annuel d’improvisation. Cette année, 14 délégations ont représenté autant d’universités francophones canadiennes d’Ottawa à Moncton. « C’est le tournoi par excellence des universités franco-canadiennes en improvisation », lance Alexis Thériault-Laliberté, membre de la délégation.

Avant de mettre la main sur le trophée, qui sera montré telle une Coupe Stanley au public lors du prochain match, il fallait défaire la ligue de l’UQAM en finale. Comme la LIMUL, la LICUQAM est de ces équipes à battre chaque année, ajoute le jeune homme qui évolue cette année au sein des Coeurs.

Pour son coéquipier Gabriel Arteau, qui évolue d’ordinaire avec les Piques, cette victoire sera bonne pour la réputation de la ligue. « Ça aide pour les demandes de subventions, notamment pour des demandes en matière de transports parce que l’an prochain, la Coupe est à Moncton ».

Pour ce qui est de la seconde équipe lavalloise du tournoi, la LIMUL, elle est revenue à la maison avec une 5e place. La ligue, qui s’est rendue en finale avec la LUI il y a deux ans, a toutefois « fait un super beau tournoi » malgré quelques difficultés, note Alexis.

La crème de la crème

Si la LUI se démarque autant dans le milieu de l’impro, c’est qu’elle tire sa force dans l’expérience que ses joueurs y gagnent, selon Gabriel Arteau. « À Montréal, il y a beaucoup plus de ligues qui ne sont pas reliées à l’école. Les joueurs ne restent pas aussi longtemps dans les ligues universitaires que nous. »

Sans compter qu’il existe « une culture d’impro à l’Université Laval et à Québec », évoque Alexis. « Il n’y a aucun autre spectacle qui est aussi gros que la LUI, sauf peut-être la LNI (Ligue nationale d’improvisation). Il y a presque 300 personnes à chaque match. Ça fait en sorte que les meilleurs joueurs de Québec veulent jouer dans la LUI. »

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