Parmi les films québécois qui sortent cette année, La peur de l’eau occupe une place à part, puisqu’il s’agit d’un polar policier, un genre peu courant au Québec. Entretien avec Stéphanie Lapointe, l’une des têtes d’affiche, et Gabriel Pelletier, le réalisateur.

Un film pas comme les autres

 

Impact Campus : Avez-vous trouvé difficile de jouer un rôle qui ne ressemblait pas à ce que l’on connaît de vous, c’est-à-dire la jeune femme sage, attachante et timide ?

Stéphanie Lapointe : Ce qui m’a réellement attiré à jouer ce rôle est que Gabriel avait une très grande confiance en mon jeu. Je crois que de jouer un personnage qui ne nous ressemble pas est un grand défi et je trouve intéressant de jouer ce genre de rôle, car quel intérêt aurais-je si je jouais le rôle de la petite Stéphanie ? On apprend à connaitre son rôle comme l’on apprend à connaître quelqu’un. Quand j’ai débuté le touragne, j’étais à 90% sûre de ma réussite mais le petit 10% qui me manquait provenait de la connaissance de mon personnage.

IC : Comment avez-vous adopté l’accent des Îles de la Madeleine pour jouer votre rôle ?

SL : Nous avons eu un coach madelinot à Montréal pour nous apprendre l’accent. C’était pour nous un défi, car il y a plusieurs accents aux Îles. Au début, j’avais un peu peur de ce projet, car cela est plus que du jeu, mais j’ai fini par l’adopter et l’aimer.

IC : Comment avez-vous trouvé de tourner dans un polar, un suspense ? Et surtout d’en être la victime ?

SL : Je suis quelqu’un d’ouverte à tous les genres. Le film était très bien écrit et j’ai un certain don pour tomber sur les films dramatiques, mais peut-être qu’un jour, je serai dans un autre type de film. Pour le moment, cela me convient parfaitement. La peur de l’eau a été une très belle expérience.

IC : Qu’attendez-vous comme réaction chez les spectateurs à la sortie du film le 27 janvier ?

SL : Pour être honnête, nous vivons une grosse angoisse. Gabriel Pelletier a passé beaucoup d’années à travailler sur ce film avant de le réaliser  et nous avons aussi beaucoup travaillé dessus. Maintenant que le film ne nous appartient plus, j’ai peur mais j’espère que les gens aimeront et qu’il y aura beaucoup de bouche-à-oreille.

Impact Campus : Comment s’est passé le tournage avec les comédiens ?

Gabriel Pelletier : Je me suis senti gâté. C’est une très belle distribution. Les rôles étaient très intéressants à jouer pour chaque comédien, mais Pierre-François Legendre tient son rôle sur un type magistral.  C’est le Rémi Girard d’une génération future !

IC : Quel a été le moment fort du tournage ?

GP : Sans aucun doute la semaine de tournage sur le bateau début octobre – nous étions tous insécures avec cette température aussi changeante. Nous avions des bateaux de sécurité ainsi que des pêcheurs extraordinaires et un capitaine. Leur travail inspire un grand respect. Comme l’eau n’est pas l’élément de Pierre-François, j’ai constaté que son rôle lui allait bien ! L’apprentissage a été le rapprochement de l’équipe durant cette longue semaine sur l’eau.

IC : Selon vous, quel est le rôle qui a été le plus difficile à jouer ?

GP : Tout le monde avait son défi mais Pierre-François  porte le film sur ses épaules et il est évident que c’est nouveau pour lui de jouer un rôle adulte car, dans ses accomplissements précédents, il avait des rôles d’ados. Dans La peur de l’eau, il a le rôle d’un policier et d’un père de famille. Pascale Bussières a aussi eu une scène plutôt difficile à jouer.

IC : Qu’attendez-vous comme réaction chez les Québécois à la sortie du film ?

GP : Comme il n’y a pas beaucoup de polars au Québec et que j’en suis un grand amateur, j’espère que les Québécois vont aimer cette réalisation car, à mon souvenir, le Québec a adoré le phénomène Millenium. Peut-être que les Québécois vont adorer le polar de chez nous !

IC : Comment avez-vous trouvé l’expérience de travailler avec la productrice Nicole Robert ?

GP : Ce n’est pas la première fois que je travaille avec Nicole. J’ai travaillé avec elle aussi pour la production de mon film Karmina il y a quelques années.  Nicole est extraordinaire : elle est toujours derrière le réalisateur à l’aider et elle a su faire des exploits pour ce film. Nous avons réussi à faire une belle production avec une belle équipe dont je suis fier.

Parmi les films québécois qui sortent cette année, La peur de l’eau occupe une place à part, puisqu’il s’agit d’un polar policier, un genre peu courant au Québec. Entretien avec Stéphanie Lapointe, l’une des têtes d’affiche, et Gabriel Pelletier, le réalisateur.

Un film pas comme les autres

Impact Campus : Avez-vous trouvé difficile de jouer un rôle qui ne ressemblait pas à ce que l’on connaît de vous, c’est-à-dire la jeune femme sage, attachante et timide ?

Stéphanie Lapointe : Ce qui m’a réellement attiré à jouer ce rôle est que Gabriel avait une très grande confiance en mon jeu. Je crois que de jouer un personnage qui ne nous ressemble pas est un grand défi et je trouve intéressant de jouer ce genre de rôle, car quel intérêt aurais-je si je jouais le rôle de la petite Stéphanie ? On apprend à connaitre son rôle comme l’on apprend à connaître quelqu’un. Quand j’ai débuté le touragne, j’étais à 90% sûre de ma réussite mais le petit 10% qui me manquait provenait de la connaissance de mon personnage.

IC : Comment avez-vous adopté l’accent des Îles de la Madeleine pour jouer votre rôle ?

SL : Nous avons eu un coach madelinot à Montréal pour nous apprendre l’accent. C’était pour nous un défi, car il y a plusieurs accents aux Îles. Au début, j’avais un peu peur de ce projet, car cela est plus que du jeu, mais j’ai fini par l’adopter et l’aimer.

IC : Comment avez-vous trouvé de tourner dans un polar, un suspense ? Et surtout d’en être la victime ?

SL : Je suis quelqu’un d’ouverte à tous les genres. Le film était très bien écrit et j’ai un certain don pour tomber sur les films dramatiques, mais peut-être qu’un jour, je serai dans un autre type de film. Pour le moment, cela me convient parfaitement. La peur de l’eau a été une très belle expérience.

IC : Qu’attendez-vous comme réaction chez les spectateurs à la sortie du film le 27 janvier ?

SL : Pour être honnête, nous vivons une grosse angoisse. Gabriel Pelletier a passé beaucoup d’années à travailler sur ce film avant de le réaliser  et nous avons aussi beaucoup travaillé dessus. Maintenant que le film ne nous appartient plus, j’ai peur mais j’espère que les gens aimeront et qu’il y aura beaucoup de bouche-à-oreille.

Impact Campus : Comment s’est passé le tournage avec les comédiens ?

Gabriel Pelletier : Je me suis senti gâté. C’est une très belle distribution. Les rôles étaient très intéressants à jouer pour chaque comédien, mais Pierre-François Legendre tient son rôle sur un type magistral.  C’est le Rémi Girard d’une génération future !

IC : Quel a été le moment fort du tournage ?

GP : Sans aucun doute la semaine de tournage sur le bateau début octobre – nous étions tous insécures avec cette température aussi changeante. Nous avions des bateaux de sécurité ainsi que des pêcheurs extraordinaires et un capitaine. Leur travail inspire un grand respect. Comme l’eau n’est pas l’élément de Pierre-François, j’ai constaté que son rôle lui allait bien ! L’apprentissage a été le rapprochement de l’équipe durant cette longue semaine sur l’eau.

IC : Selon vous, quel est le rôle qui a été le plus difficile à jouer ?

GP : Tout le monde avait son défi mais Pierre-François  porte le film sur ses épaules et il est évident que c’est nouveau pour lui de jouer un rôle adulte car, dans ses accomplissements précédents, il avait des rôles d’ados. Dans La peur de l’eau, il a le rôle d’un policier et d’un père de famille. Pascale Bussières a aussi eu une scène plutôt difficile à jouer.

IC : Qu’attendez-vous comme réaction chez les Québécois à la sortie du film ?

GP : Comme il n’y a pas beaucoup de polars au Québec et que j’en suis un grand amateur, j’espère que les Québécois vont aimer cette réalisation car, à mon souvenir, le Québec a adoré le phénomène Millenium. Peut-être que les Québécois vont adorer le polar de chez nous !

IC : Comment avez-vous trouvé l’expérience de travailler avec la productrice Nicole Robert ?

GP : Ce n’est pas la première fois que je travaille avec Nicole. J’ai travaillé avec elle aussi pour la production de mon film Karmina il y a quelques années.  Nicole est extraordinaire : elle est toujours derrière le réalisateur à l’aider et elle a su faire des exploits pour ce film. Nous avons réussi à faire une belle production avec une belle équipe dont je suis fier.

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