Les deux formations du Rouge et Or en athlétisme démontrent une belle profondeur. Leina Durand et Aurélie Dubé-Lavoie sont deux des piliers chez les femmes.
Originaire de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, Leina Durand amorce sa deuxième année d’éligibilité dans le circuit universitaire. En marge de cette première compétition, la spécialiste du lancer du poids et du lancer du marteau s’est dite bien contente de ses performances.
« Je suis vraiment satisfaite. Pour une première compétition, je ne voulais pas mettre la barre trop haute, mais de faire des marques qui me permettent d’être confiante pour le reste de l’année », confie-t-elle.
Questionnée sur les deux compétitions qui séparent son équipe du championnat provincial, Leina se dit confiante et prête à montrer aux autres son savoir-faire.
« Je ne sens pas de pression. Je suis là pour m’amuser. En s’amusant, on fait tout le temps des belles choses, donc je continue sur cette voie-là », soutient la finissante au Baccalauréat en microbiologie. « La seule personne que je dois vraiment battre, c’est moi. Ça se passe entre moi et mon engin, soit mon marteau et mon poids », de renchérir l’athlète de 22 ans.
Quant au championnat provincial, c’est ce qui la motive à s’entraîner jour après jour. « Je veux que ce soit grand ce jour-là. Je vais tout donner. C’est ma dernière année d’études donc peut-être ma dernière année en tant qu’étudiante-athlète. Mon objectif, c’est de finir mon année en beauté. Je veux laisser ma trace », s’exclame Leina.
Et les études dans tout ça? Leina ne les délaisse pas. Au contraire, il s’agit de sa plus grande priorité. « Il faut être hyper organisée. Si tu ne l’es pas, ça ne fonctionne pas. Tu vas à tes cours, tu vas t’entraîner et quand tu rentres chez toi, il n’y a pas de défaites à avoir, c’est les devoirs avant tout », explique-t-elle.
Recrue d’impact
Bien que la coureuse de fond, Aurélie Dubé-Lavoie, en soit à sa première année au sein de la formation lavalloise, elle entend bien aider son équipe à remporter la bannière tant convoitée. « Je vais faire ce que j’ai à faire. On a toutes notre rôle dans l’équipe et je suis certaine qu’en faisant de notre mieux, on va réussir. On est prêtes à se venger pour les deux dernières années », dit-elle en riant.
« Je me sens choyée, ajoute la jeune recrue. Le championnat canadien de cross-country était ici en novembre et, là, le championnat provincial d’athlétisme en février. On espère gagner la bannière chez les gars et les filles. Si on réussit ça, à ma première année, mon dieu, je vais tellement être contente. »
Elle estime que les chances pour son équipe de l’emporter sont très bonnes. « On est vraiment un bon bassin de filles. On est capable d’atteindre la première place. »
Parlant de sa relation avec les « anciennes », Aurélie Dubé-Lavoie estime que c’est rassurant de performer à leurs côtés. « Si j’ai des questionnements, que je suis inquiète, je sais que je peux aller les voir. Je leur demande, par exemple, plein de conseils sur la façon de se préparer à une compétition », raconte-t-elle.
Questionnée sur ses objectifs durant son parcours universitaire, la jeune étudiante-athlète assure qu’elle va tout faire pour profiter pleinement de ses cinq années d’éligibilité qui défilent trop vite à son goût.
« Je veux continuer à courir. J’espère qu’après l’université je vais être rendu à un niveau assez élevé pour être capable d’en vivre. Viens un temps ou tu choisis entre le sport et la carrière et j’espère pouvoir choisir la course », conclut-elle.