Crédit photo : Antoine Morin-Racine

La zone étudiante au rendez-vous malgré la défaite !

Le match de dimanche dernier contre les Carabins a été la deuxième opportunité de la saison pour les étudiant.es de l’Université Laval de faire l’expérience de la toute nouvelle zone qui leur est réservée dans le stade Telus. Impact était dans le stade pour y jeter un œil !

Par Antoine Morin-Racine, chef de pupitre aux actualités

Résultat d’un grand sondage entreprit auprès des fans étudiant.es l’an passé, l’entièreté des gradins derrière la zone des buts nord du stade Telus leur seront désormais attitrés. On y trouve un compteur de sac du quart muni d’une sirène, une atmosphère plus jeune et animée et (évidemment) un bar.

L’idée est venue à Frédéric Bherer (chargé de communication) et Olivier Turcotte (responsable évènementiel) en regardant l’ambiance souvent électrisante qui règne dans les stades des ligues collégiales américaines.

« On a vraiment voulu que les étudiants se réapproprient l’atmosphère du stade »,  explique le premier. Sans dire pour autant que celle-ci était moindre durant les années passées, concentrer les étudiant.es de la sorte a pour but de garder vivante l’ambiance du tailgate jusqu’au début du match.

L’ambiance festive était de la partie même avant qu’elle commence au tailgate étudiant. Crédit photo : Antoine Morin-Racine

Et l’idée semble vite être devenue populaire auprès de la « clientèle cible » vu qu’il est impossible d’avoir des billets dans la zone pour les deux prochains matchs à domicile.

 

Le stationnement du PEPS déserté et les joueurs sur le terrain, c’est maintenant le temps pour les étudiant.es d’investir leurs gradins. Au début de chaque partie, la sirène du compteur de sac du quart est moulinée par un invité de marque. Dimanche dernier, c’était le Tight End québécois des Titans du Tennessee, Anthony Auclair.

Crédit photo : Antoine Morin-Racine

« C’est quelque chose qui donne un sentiment d’appartenance aux étudiants » a fait remarquer l’ancien du Rouge et Or avant d’ajouter que c’était une fierté pour lui d’être là.

 

Dans le coin gauche de zone étudiante, on pouvait voir un petit amas de bleu à travers nos couleurs. Descendus de Montréal avec l’aide de leur association étudiante, plusieurs fans montréalais ont salué l’idée de la zone étudiante.

Au-delà des plaisanteries de rivalités habituelles, on a pu compter sur les fans des deux équipes pour s’agacer dans le respect. Crédit photo : Antoine Morin-Racine

À travers les rebondissements d’un match qui sera serré jusqu’au 4e quart, plusieurs étudiant.es de Laval feront de même. Vincent, étudiant en génie mécanique et bénévole pour son association au tailgate, a avoué qu’il sentait qu’on priorisait les étudiant.es par cette initiative. « Tout le monde était éparpillé avant », a-t-il déclaré.

Crédit photo : Antoine Morin-Racine

« Moi je ferais une zone étudiante au grand complet » a répondu Jordan un autre étudiant en génie mécanique, du haut des gradins.

Crédit photo : Antoine Morin-Racine

Malgré une présence animée dans les gradins nord, la piste d’athlétisme semble toujours retenir le statut de zone étudiante implicite. « La vraie « zone étudiante » c’est ici ! » a tenu à rappeler Marc-André, à la maitrise en marketing.

La piste d’athlétisme reste tout de même une zone étudiante non officielle. Crédit photo : Antoine Morin-Racine

N’en déplaise au revirement du match pendant la deuxième demie et la triste désintégration de la défense lavalloise, les étudiant.es avaient encore de l’énergie pour inviter le stade à faire la vague.

Crédit photo : Antoine Morin-Racine

En dépit de la marque finale déchirante de 31-14 pour Montréal, plusieurs ont avoué que ce n’était que le début de leur soirée et qu’ils et elles seraient là pour le prochain match.

“C’est hot en tabar****” – Étudiant en Foresterie à propos de l’idée de la zone. Crédit photo : Antoine Morin-Racine
Consulter le magazine