Les deux formations de volleyball du Rouge et Or étaient en action cette fin de semaine et les résultats ont été très différents. Les hommes ont confirmé leur supériorité, tandis que les femmes ont ouvert la porte aux autres équipes du circuit.
La troupe de Pascal Clément accueillait le Vert et Or de Sherbrooke au grand gymnase du PEPS, vendredi soir. Malgré le fait que les Sherbrookois suivent le Rouge et Or au classement général, les Lavallois ont été très expéditifs en l’emportant en trois manches de 25-17, 25-19 et 25-16. « La semaine dernière, on a eu une fin de semaine assez difficile. Après, il y a eu la perte de Tommy Bélisle qui a attrapé un très mauvais virus. Ça nous a forcés à aller piger dans nos ressources collectivement et notre caractère. J’ai quand même senti les joueurs très solidaires, puis honnêtement, ce soir, j’ai senti la même énergie que lors des deux derniers entraînements », a souligné le pilote lavallois.
En l’absence du capitaine de l’équipe, quelques joueurs ont su prendre la relève, notamment la recrue Jean-Philippe Desjardins qui a attiré le regard de son entraîneur. « C’est un grand gaillard de 6 pieds 7 pouces qui a vraiment monté d’une coche en entraînement. On le sent beaucoup plus dominant au bloc. Ce soir il a touché beaucoup de ballons et fait des blocs importants », a complimenté Pascal Clément.
Mauvaise fin de semaine pour les femmes
À égalité avec les Carabins de l’Université de Montréal en tête du classement provincial avant le début de la fin de semaine, la formation féminine avait une belle opportunité de s’approprier seule le premier rang. Elles affrontaient le Vert et Or de Sherbrooke et les Martlets de McGill, soit les deux pires formations du circuit.
Toutefois, vendredi soir, la troupe estrienne est venue surprendre le Rouge et Or à domicile en l’emportant en cinq manches de 15-25, 25-21, 25-7, 23-25 et 12-15. Une défaite surprenante, mais méritée selon l’entraîneur Olivier Caron. « Moi je pense que nos filles ne détestent pas assez la défaite. Elles ont de la misère à la sentir venir et si elles veulent gagner, il faut mettre de la pression » a avoué l’entraîneur-chef.
Tout au long de la rencontre, les locales ont donné des chances à Sherbrooke de revenir dans la partie quand elles auraient pu les achever. « À la cinquième manche, il y a des filles qui se sont écrasées. Elles n’ont pas la force et le mental pour résister à l’adversité », a renchéri Caron.
Les filles avaient tout de même la chance de se ressaisir deux jours plus tard, mais elles ont une fois de plus baissé pavillon en cinq manches, cette fois au domicile des Martlets de McGill. Ces deux contre-performances ont donc laissé la chance aux Carabins de s’emparer seules du premier rang avec seulement 2 rencontres à disputer au calendrier, dont une contre ces dernières.