Jeux de science politique : La victoire pour Laval

Après une quatrième place aux jeux de l’an dernier, la délégation de l’Université Laval était déterminée à gagner l’édition de cette année. Ayant lieu les 10-11-12 janvier dernier à l’UQAM, les vingt-quatre délégués de l’Université Laval ont rapporté la coupe à la maison.

Marie-Ève Duchesne

Bien avant de se déplacer vers la métropole, les responsables de la délégation doivent faire plusieurs activités de financement. Il coûte aux alentours de 5000 $ de participer à cette compétition. L’association des étudiants en science politique de l’Université Laval, elle aussi, y participe financièrement. Après avoir trouvé cette somme d’argent, les chefs peuvent faire un appel de candidatures. Au total, 24 personnes sont ainsi choisies pour représenter leur université dans les cinq épreuves que constituent les Jeux. Une dernière épreuve consiste à présenter le volet social de la compétition sur les médias sociaux. Les délégués ont un mois de préparation avant leurs épreuves respectives.

La délégation a aussi eu l’appui du corps professoral de l’Université Laval. C’est surtout lors de l’épreuve du cas académique que ces derniers ont été utiles. L’équipe formée de Marie-Pier Bernard et de Patricia Gilbert a pu compter sur l’aide de Monsieur Bodet, professeur au département de science politique. Cette épreuve est un véritable défi, car les délégués doivent user de créativité pour résoudre la situation présentée. « Le cas académique présente aussi ce problème où certaines équipes ne comprennent pas le sens de la question », ajoute Loic Veza, chef de la délégation de l’Université Laval. Lorsqu’il s’agit du cas académique court, les membres ne reçoivent l’énoncé que la journée même. Les deux équipes de l’Université Laval pour les cas académiques court et long ont terminé deuxièmes.

Six universités s’affrontent : l’UQAM, l’UdeM, l’Université Laval, l’Université de Sherbrooke, Concordia et Ottawa. L’université qui a gagné les honneurs trois ans de suite et qui était à battre est sans contredit Sherbrooke. « Vous savez quand ça fait 3 ans que vous êtes en compétition et que c’est toujours les mêmes qui gagnent, vous commencez à développer une certaine peur de l’adversaire », dit Maxime Simoneau, chef de la délégation. Il assure cependant que Loic Veza et lui ont eu confiance en leur équipe jusqu’au bout.

La rivalité Québec-Sherbrooke était au cœur de plusieurs épreuves. La délégation lavalloise a gagné l’épreuve sportive cette année; le hockey cosom, s’illustrant par une victoire de 3 à 2. Laval a été consacrée en prolongation avec les buts de Francis Roy et de Jean-Michel Allard-Prus. L’équipe à l’épreuve du jeu-questionnaire a aussi gagné en finale contre Sherbrooke. Des questions dans plusieurs catégories comme la politique canadienne et québécoise étaient au menu.

La grande surprise de cette édition 2014 pour les deux chefs? La victoire de leur délégation, malgré le fait qu’ils n’ont pas bien performé lors de l’épreuve du discours. « Une expérience qui est enrichissante, tant sur le plan humain qu’intellectuel », dit Loic Veza.

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