Retour à la normale au SA2RE

Après avoir déclenché une grève de 48 heures le 31 août dernier, les employés du Syndicat des auxiliaires administratifs, de recherche et d’enseignement (SA2RE) étaient de retour au travail au courant de la semaine dernière.

« Rien n’est signé pour l’instant, mais nous avons conclu une entente de principe », assure Eugénie Paradis-Charrette, attachée à l’exécutif. La semaine dernière, en pleine période de négociations salariales, les employés ne s’entendaient pas sur leur convention collective et critiquaient l’attitude de l’employeur.   

Heureuse de l’issue des négociations, Eugénie reconnaît que l’offre déposée par la partie patronale est satisfaisante. « On a négocié un peu, mais l’offre était intéressante. On est content de ce que ça a donné. Les malentendus se sont dissipés. »

De son côté, l’employeur est enchanté du ton de la dernière négociation. « Nous avons proposé une solution plus créative, fait savoir Janika Tardif, présidente par intérim du Syndicat. Je vais rédiger cette semaine la nouvelle convention et nous devrions être en mesure de signer la semaine prochaine, selon les termes que nous avons convenus ».

Au déclenchement de la grève, les employés évoquaient le recours à la conciliation au cas où les canaux de communication ne débouchaient pas avec la partie patronale. « Finalement, nous n’avons pas eu besoin de la conciliation », conclue la présidente.

Négos émotives

« C’était difficile la négociation parce qu’on travaille de près [avec l’exécutif] », relate Eugénie. Contrairement aux négociations avec l’Université Laval à la session d’hiver dernier, celles-ci étaient très personnelles en raison du faible nombre d’employés du syndicat.

« Au SA2RE, les exécutifs bougent et changent beaucoup. Nous, on va être encore là au cours des prochaines années », laisse entendre Eugénie en parlant du fait que les employés voulaient conclure une entente qui serait stable pour les prochaines années.

Le SA2RE compte deux employés et le comité exécutif est formé de sept personnes. Il représente plus de 5000 auxiliaires à l’emploi de l’Université Laval.

 

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