Pour voir la vie en rose

Futur Rose. C’est le projet de Maryline Lachance, étudiante en enseignement à l’Université Laval. Son objectif est de récolter 100 000 $ pour la recherche sur le cancer du sein, maladie qui a emporté sa mère il y a deux mois. Elle va parcourir 924 km à vélo au mois de juin, soit de l’Hôpital du Saint-Sacrement de Québec, à l’Hôpital Princess Margaret de Toronto.

Juin 2009. Le diagnostic de cancer du sein frappe la mère de Marilyne Lachance et sa famille. L’étudiante au baccalauréat en enseignement de l’anglais langue seconde à l’Université Laval sera par la suite au chevet de sa mère. Il y aura beaucoup d’aller-retour entre l’hôpital et la maison pour l’accompagner pendant les traitements de chimiothérapie.

Son combat aura duré cinq ans. Elle décède le 17 août dernier. « Ce n’est pas un décès rapide. C’est cinq ans à l’accompagner dans sa chimio. Mon conjoint aussi, sa mère est décédée du cancer du sein », confie Maryline.

Qu’est-ce que Futur Rose ?

Pourquoi le nom Futur Rose ? Maryline et Jason, son conjoint, cherchaient d’abord un terme significatif. Ils se sont inspirés de l’expression « voir la vie en rose ». « On veut l’idée d’un futur par rapport au cancer du sein. Le rose, c’est aussi la couleur [de la campagne de sensibilisation au] cancer du sein », explique l’étudiante.

Le projet a été mis sur pied par Maryline Lachance et son conjoint. Cela consiste en une levée de fonds dont tous les dons iront à la Fondation canadienne du cancer du sein. « C’est un hommage à nos deux mères pour amasser le plus de fonds possible, pour sensibiliser les gens à la cause, déclare l’instigatrice de Futur Rose. Il faut vraiment pousser les femmes à faire leurs mammographies ».

Le départ de leur parcours aura lieu le mardi 16 juin prochain à 8 h, à l’Hôpital du Saint-Sacrement de Québec. Maryline et Jason pédaleront un parcours de 924 km en cinq jours, jusqu’à l’Hôpital Princess Margaret de Toronto, où la mère de M. Ellis a été suivie pour son cancer. En attendant, ils amasseront des fonds pour la lutte contre le cancer du sein.

La préparation

Le plus gros est cependant à venir. Marilyne est à la recherche de commanditaires qui pourront l’aider à se procurer de meilleurs vélos et de l’équipement.

Plusieurs mois de préparation physique seront aussi nécessaires au bon déroulement du projet. « On s’est inscrit au PEPS de l’Université Laval. On a un entraîneur », mentionne l’étudiante.

Jusqu’à leur départ, les instigateurs du projet Futur Rose assurent un suivi sur leur page internet et via Facebook. « C’est pour atteindre le plus de gens possible », commente Maryline. Selon elle, il s’agit également de montrer aux femmes qui se battent contre la maladie qu’elles ne sont pas seules.

L’objectif final du projet de récolter par le biais de Futur Rose le montant de 100 000 $ pour donner à la recherche sur cette maladie. Les dons se font sur la page de leur site internet.

24 000. C’est le nombre de femmes qui se feront diagnostiquer un cancer du sein en 2014, selon la Fondation canadienne du cancer du sein. 

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