La cartographie de Bernhari

De passage au Festival de musique émergente d’Abitibi-Témiscamingue (FME), Impact Campus a piqué un brin de jasette avec le batteur/pianiste/chanteur Bernhari. De l’Europe au Québec, cartographie de sa musique en cinq lieux.

« Germanie » : « Bernhari, c’est un nom complètement inventé. Ça fait référence à des racines germaniques à moi et j’ai composé ce nom pour qu’il me ressemble. »

France : « Mon drum de tournée appartenait à un Français à Montréal et il retournait dans son pays après 30 ans ici, alors je lui ai acheté pour un prix dérisoire. Ce n’est pas mon premier drum, je suis accompagnateur pour la danse contemporaine à la batterie, au piano et à la voix. »

Russie : « Dans une chanson (Kryuchkova), je parle de la Russie et de l’Allemagne. Je me suis inspiré d’une personne qui était chère à moi et qui parlait russe. J’ai appris à lire sa langue parce que j’adore la culture russe. Je trouve qu’il y a plusieurs aspects de cette culture qui ressemble à la culture du Québec. »

St-Moïse : « Je suis né près de la Baie-des-Chaleurs, à Saint-Moïse, un petit village de la Gaspésie. Ma région natale m’a pas mal inspiré, avec les pièces Matapédia et Au nord de Maria. »

Montréal et ses banlieues : « J’habite Montréal depuis un bon bout de temps et ça s’entend, par exemple sur la chanson Sainte-Catherine. J’ai vécu en banlieue sur la Rive-Nord, à Laval, Terrebonne, Sainte-Thérèse… je suivais des gens. Je me suis pas mal promené, en fait. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’on peut lui souhaiter pour la suite, il nous répond : « voyager le plus possible avec ma musique. » Bonne route, Bernhari !

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