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Causerie en séries

Afin de souligner comme il se doit la journée internationale de la télévision, qui se déroulera le 21 novembre prochain, voici la délicieuse sélection des meilleures séries selon les journalistes d’Impact Campus.

Sex and the City
Isabelle Harton

Vivre la vie contemporaine et prestigieuse de l’Upper East Side à travers les beaux yeux de Carrie Bradshaw et de ses fidèles copines Samantha, Miranda et Charlotte, jusque sous la couette, est un privilège des plus émoustillants. Sex and the City est une série américaine de type comédie un peu dramatique, épluchant l’homme moderne de la Grosse Pomme à travers ses relations avec la gent féminine. Par ses propos avant-gardistes, exposant clairement l’opinion des femmes libérées pour la première fois au petit écran, la série est rapidement devenue l’icône des séries pro-femmes et fait parler d’elle encore aujourd’hui.

Les Rois maudits
Nathan Murray

Au diable la nouvelle mouture de Josée Dayan, avec ses moyens, ses extérieurs, sa Jeanne Moreau enrouée et son manque d’âme criant : jamais le chef-d’œuvre de Maurice Druon n’aura été mieux servi que dans son adaptation télévisuelle originale en six épisodes. Des décors et des costumes sobres, une mise en scène élégante, des acteurs qui sont autant de monuments : c’est presque du télé-théâtre, et pourtant l’agonie de la dynastie capétienne y est magnifiée. Parce que rien, absolument rien ne peut faire oublier l’immense performance de Jean Piat en tempétueux Robert d’Artois.

Mad Men
Amanda Bertrand

Mad Men, une série dramatique sur une agence de publicité new-yorkaise, trace un portrait impeccable et authentique des changements sociopolitiques des sixties. Pour des adeptes d’histoire ou de publicité, cette émission est un incontournable. Sept parfaites saisons qui suivent les déboires et le déclin du publicitaire Don Draper et l’ascension d’une première femme conceptrice-rédactrice. Chez Sterling Cooper, « il y a plus d’artistes et d’intellectuels ratés que sous le IIIe Reich ». Ne vous attendez pas à d’heureuses histoires d’amour, les personnages se perdent dans l’alcoolisme, l’adultère, la dépression et dans leurs échecs. Ainsi, le travail de scénarisation et de création de Matthew Weiner donne à Mad Men toute sa splendeur.

24
Nathan Murray

Il suffit désormais d’entendre le mythique décompte pour être parcouru d’un frisson et aboyer un « JAAAACCK » surexcité à l’intention du plus infatigable des agent anti-terroristes. 24 heures, 24 épisodes, des événements racontés « en temps réel », le monde à sauver : avec 24, on atteint la quintessence de la télévision à format. Un suspense redoutablement efficace, où rien, ni le plus abject scélérat, ni le politicien le plus obtus, ne peut arrêter Kiefer Sutherland. Et, à la fin, les États-Unis seront sauvés. Parce que, comme le hurlait un Charles Logan épouvanté, « It’s Jack Bauer » !!!

American Horror Story 
Isabelle Harton

Les amateurs d’horreur se réjouiront devant les cinq saisons d’épouvante d’American Horror Story. Chaque saison a pour thème un sujet horrifique en particulier. Même si les histoires diffèrent de saison en saison, on remarque la récurrence de quelques acteurs principaux. On revisite les classiques de l’épouvante en amorçant le premier volet de la série avec Murder House, une bonne vieille maison hantée. Les créateurs enchaînent ensuite avec Asylum, une histoire se déroulant entre les murs d’un asile psychiatrique très louche. On revisite ensuite la sorcellerie lors de la diffusion de Coven et on s’intéresse aux côtés sombres des cabinets de curiosités avec Freak Show. Finalement, le dernier volet ayant pour tête d’affiche nulle autre que Lady Gaga plonge dans les racines hitchcockiennes de l’horreur avec Hotel. Frisson garanti.

Buffy contre les vampires
Alex Côté Asselin

Cette série-culte de la fin des années 90 créée par Joss Whedon raconte l’histoire de Buffy Summers, une jeune adolescente reine des jeux de mots et tueuse de vampires. Après son expulsion d’une école secondaire de L.A., elle se retrouve à Sunnydale, petite ville californienne située sur la bouche de l’enfer, où elle tente de vivre une vie « normale ». Entourée d’une joyeuse bande d’acolytes (le Scoobygang), elle combattra les vampires et autres créatures effrayantes. Buffy contre les vampires détruit les stéréotypes de blondes nunuches à grands jets d’eau bénite et offre une bonne grosse dose de fun.

 

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