Jazz’N’Broue : Même formule, plus de place pour la relève

La formule mensuelle de Jazz’N’Broue démarrera le 18 septembre prochain au Fou Aeliés dès 17h. Les soirées ne sont pas seulement des dégustations de nouvelles bières : c’est aussi un projet étudiant qui vit un passage de relais pour promouvoir le talent musical universitaire.

Pour sa première édition de l’automne, le Fou AELIES accueillera en formule « Tap Takeover » L’esprit de clocher de Neuville, micro qui a ouvert en mai dernier. Selon cette façon de faire, un bar ou un pub n’offre que des bières venant de la même microbrasserie lors d’une soirée.

« J’essaye de choisir des microbrasseries pas très connues qui sont capables de se déplacer à Québec. Je veux qu’ils participent à l’émission de CHYZ pour qu’ils puissent parler de leur bière, de leur microbrasserie et aussi de leur région s’ils le veulent », explique Karl Levasseur, directeur du Fou AELIES. Elles ne sont malheureusement pas toutes en mesure de se déplacer, mais certaines font l’effort, ajoute-t-il. C’est le cas des Brasseurs du temps de Gatineau dont la venue est prévue en janvier.

Les microbrasseries déjà connues de Québec ne sont pas forcément conviées pour plusieurs raisons. Elles n’ont pas toutes le permis pour s’exporter hors de leur lieu de brassage et l’effet de nouveauté est vite dissipé en raison de leur notoriété locale, poursuit le responsable des lieux.

Une opportunité

Le but cette année, c’est que la série de soirées soit un réel projet étudiant, notamment avec la participation attendue de l’Association Générale des Étudiants en Musique de l’UL (AGÉMUL), indique le directeur musical de CHYZ, Jean-Michel Letendre-Veilleux.

Lui et Émilie Rioux, animatrice de Chéri(e) j’arrive, vont progressivement passer le relais pour que ces évènements deviennent autonomes. Hugo Lafleur, étudiant en guitare et en histoire qui s’occupe également du palmarès jazz de la station, coanimera d’ailleurs la prochaine émission.

« Ce qui est aussi le fun avec ce projet-là, c’est que ça leur offre la possibilité de travailler avec de la promotion, de la diffusion, des aspects qui ne sont pas forcément mis en valeur dans une formation musicale universitaire », souligne Jean-Michel.

Ce projet se veut démocratique, dans le sens où la musique proposée se fait par les étudiants et pour les étudiants. « La mission principale est d’aller chercher des étudiants qui ne sont pas forcément en musique », lâche Jean-Michel. Et de montrer qu’il n’y a pas qu’au Palais Montcalm ou au Bar St-Angèle qu’il y a du talent.

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