Des livres à offrir aux autres, ou à soi pour Noël

La session termine à peine pour certain.es, pour d’autres, ça ira à la semaine prochaine, mais quoiqu’il en soit, Noël aura quand même lieu le 25 décembre (sauf à Montréal s’il neige trop). Si vous faites encore la course aux cadeaux, voici quelques idées de livres à offrir (ça se glisse toujours bien dans un bas ou dans un échange).

Par Emmy Lapointe, cheffe de pupitre aux arts

Comptoir végan – Gabrielle Cossette et Aurélie Lacroix – Parfum d’encre
Les livres de recettes me tombent souvent pour les nerfs, ils ont 15 recettes pour le quintuple de photos, des ingrédients qu’on ne trouve nulle part sauf les soirs de pleines lunes. Mais en voilà un qui vaut vraiment la peine, des recettes végétaliennes qui vont des collations aux desserts, en passant par les brunchs.

Minimal – Laurie Barrette et Stéphanie Mandréa – Parfum d’encre
De la même maison d’édition, mon coup coeur de la semaine de lecture. Le titre est assez évocateur : un livre sur le minimalisme. C’est un peu devenu mainstream le minimalisme, j’en conviens. Reste que la planète n’est pas pimpante de santé ces temps-ci, et ça peut vraiment faire du bien à la tête. Minimal est bien fait, pour vrai. C’est pas à pas, ça touche plusieurs sphère de nos vies (vêtements, alimentation, etc.) et c’est en mode « à ton rythme ».

Pour nous libérer les rivières – Hugo Latulippe – Atelier 10
J’ai une affection particulière pour Atelier 10. Leurs essais sont toujours brillants, et ce sont des « plaquettes » qui se lisent dans le temps de le dire. Je sais, c’est dommage de quantifier la lecture, le temps que ça prend et tout, mais pendant la session, c’est souvent tout ce qu’on peut se permettre. Bref, Pour nous libérer les rivières allie avec brio arts et environnement, sans qu’aucun d’eux ne nous soit enfoncé dans la gorge.

Partir pour raconter – Michèle Ouimet – Boréal
Récit incroyable, écrit par une femme très grande. Je l’ai ouvert pour le feuilleter, trois heures après, il était terminé. Je sais maintenant que je ne serai jamais journaliste internationale, que je n’ai pas ce qu’il faut, parce que ça prend beaucoup, mais elle, l’avait.

Le Boys club – Martine Delvaux – Éditions du remue-ménage
Martine Delvaux possède l’un des cerveaux qui m’impressionnent le plus. Boys Club est son petit dernier, mais son oeuvre entière est à lire et relire. Romans, essais, récits. Les Éditions du remues-ménage sont un phare pour le féminisme au Québec.

Sciences et arts – Virginie Francoeur – Presses de l’Université Laval
J’ai souvent peur qu’on perde de vue la fonction première de l’université qui, à mon sens, n’est pas celle de produire des travailleurs à la chaîne, mais plutôt cette idée de former des humains ouverts, qui ont soif de connaissances. Je pense qu’une bonne part de cette vision consumériste de l’éducation vient du cloisonnement des disciplines. Le livre de Virginie Francoeur est sensé, rafraîchissant et pose des questions pertinentes (et apporte même des pistes de réflexion concrètes).

Septentrion
Cet automne, ma découverte, ça a été Septentrion. Basée à Québec, avec une division pour la fiction (Hamac), la maison d’édition se spécialise en histoire, mais touche aux sciences humaines en général. J’ai fait un tour sur leur site, « juste pour voir », je me suis montée un « bon petit panier ». Mes lectures de l’automne qui n’ont jamais été décevantes :

– L’art de l’enquête criminelle, Maurice Cusson et Guillaume Louis
-Curieuses histoires des plantes du Canada (tome 4), Alain Asselin et Jacques Cayouette
-Le Cinéma américain, 
Helen Faradji

                                                             

 

 

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