Photo: Twitter: Matthew Hope

Philibert-Thiboutot se qualifie pour Rio

Le coureur originaire de Sillery Charles Philibert-Thiboutot, de l’Université Laval, a officiellement fait son entrée dans l’équipe canadienne olympique, samedi le 9 juillet dernier. Il y est parvenu en remportant son premier titre national aux championnats canadiens d’Edmonton, enregistrant un temps de 3 min 55s.

L’athlète avoue se sentir beaucoup plus léger depuis son admission aux Jeux de Rio, une étape qu’il voyait comme essentielle et représentative de toute sa jeune carrière. « Je suis soulagé et c’est toute une pression qui tombe, explique-t-il. Tout ce que j’ai accompli n’aurait pas compté pour moi si ça n’avait pas bien été samedi ».

À un mois de son départ pour le Brésil, Charles Philibert-Thiboutot poursuit de grands objectifs pour le 1500m. « Mon but est toujours de faire mon maximum, poursuit-il. Je veux me rendre en finale, car je sais que je le peux ».

Pour accomplir son but, le jeune homme de 25 ans devra se classer parmi les douze meilleurs coureurs de l’épreuve. Deux rondes, que sont les préliminaires et la demi-finale, se dresseront devant lui avant d’atteindre la finale. Une cible réaliste, mais « relativement difficile », admet le principal intéressé, pour qui le parcours vers la finale est très relevé.

Santé et dopage en toile de fond

Tous sports confondus, plusieurs athlètes ont déjà annoncé leur retrait des Jeux de Rio en raison des risques pour la santé. Un enjeu n’inquiétant pas vraiment le coureur, qui rappelle l’expertise des équipes médicales près de lui. « Nous sommes tous bien surveillés dans un village olympique isolé et organisé pour qu’il n’y ait aucun problème, raisonne-t-il. Je ne pense pas à ça, franchement ».

En juin dernier, la suspension de l’équipe russe d’athlétisme, due au dopage, a causé tout un émoi dans le milieu. Questionné à ce sujet, Philibert-Thiboutot estime que son sport est l’une des principales victimes de cet enjeu. « C’est devenu très répandu et c’est un fléau pour tout le monde, conclut-il. Ça ne change pas ma préparation et la façon dont je perçois mes adversaires toutefois ».

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