Cheerleading : Le Rouge et Or rate le podium de peu

En quête d’un premier podium cette saison samedi au PEPS, la formation de l’Université Laval de cheerleading a dû se contenter du quatrième rang lors du Championnat régional Québec FCQ. La même marque qu’à sa première compétition en décembre dernier.

La deuxième performance, sans déduction, n’aura pas suffi au Rouge et Or pour rattraper les points perdus à la première routine, qui a été plus difficile pour la troupe.

Fière de la performance de ses ouailles, l’entraîneuse-chef Stéphanie Thibault-Larouche admet toutefois qu’elle est déçue du résultat. « L’équipe a fait un beau travail, on a réglé les problèmes qu’on a eus lors de notre première prestation, qui étaient des chutes, des éléments qui n’étaient pas synchros et moins d’énergie donnée au public. On était satisfaits de ça », témoigne-t-elle.

L’objectif d’ici la fin de la saison : remonter dans le classement. Présentement quatrième au Québec, la formation de Thibault-Larouche espère terminer la campagne en première place. « Notre objectif, c’est de remonter dans le classement et c’est possible. Ce qu’on a vu aujourd’hui, c’est que le réseau universitaire est vraiment serré. Ça se joue avec des 0,1 et 0,2 point. C’est quelque chose qui peut changer et à chaque compétition tout peut arriver. On veut travailler pour aller chercher ce petit écart-là qui nous permettrait de changer notre classement », explique la coach.

Un deuxième titre dans la mire

Stéphanie Thibault-Larouche ne cache pas qu’elle souhaite reconquérir le titre québécois, qui a échappé au Rouge et Or lors des trois dernières campagnes. Questionnée sur ce qui explique ces résultats, l’entraîneuse-chef indique que le sport a beaucoup évolué et que le Rouge et Or a mis plus de temps à s’adapter.

« Les athlètes qu’on a maintenant ont une forme physique meilleure que ce qu’ils avaient avant. Il y a un meilleur encadrement. L’équipe est plus performante qu’elle était, mais le sport évolue tellement rapidement, c’est ce qui nous a rattrapés. Tout le monde est rendu excellent, donc il faut se battre entre excellents », soutient-elle.

La pilote de la formation lavalloise poursuit en affirmant qu’un deuxième titre québécois contribuerait à une meilleure reconnaissance des gens envers l’équipe. « Plus ça va, plus on se sent intégré. Ce qui a fait débloquer il y a quelques années, c’est quand on a obtenu notre titre de champion provincial. »

À la hauteur de leur talent

Elle est consciente que le parcours jusqu’au sommet ne sera pas facile, mais elle croit que l’équipe dispose des outils nécessaires.

Ce qui reste à travailler d’ici la prochaine compétition ? « C’est la confiance des athlètes dans leur routine parce qu’il y a toujours des petites choses qu’on change, répond spontanément Thibault-Larouche. D’arriver à une compétition, devant une foule, la confiance est plus difficile. C’est vraiment quelque chose que l’on doit travailler parce que tout va bien en entraînement. C’est plus la gestion du stress parce que les éléments, ils les ont bien. »

Elle poursuit en indiquant que c’est ce qui leur a joué un tour samedi. La pression supplémentaire d’être à domicile les a amenés à faire quelques erreurs en ouverture de compétition.

Nombreuses blessures

La liste des étudiants-athlètes blessés est longue, ce qui complique quelque peu les opérations, confirme Stéphanie Thibault-Larouche, en marge de la compétition. « Les physiothérapeutes sont vraiment proches de l’équipe parce qu’on a plusieurs petites blessures, confie-t-elle. Rien qui ne les empêchent de performer, mais il faut faire avec ça dans les entraînements. Il y a des éléments que l’on doit ajuster avec ça. »

La prochaine compétition se déroulera le 25 février prochain au Complexe sportif Alphonse-Desjardins de Trois-Rivières.

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