Coupe Vanier: Fin de carrière florissante

La finale de la Coupe Vanier était la conclusion de la carrière de football universitaire d’au moins quatre porte-couleurs du Rouge et Or. Renouer avec la victoire et ramener le trophée à la maison était un soulagement pour les finissants. 

Le demi-inséré, réclamé en cinquième ronde par les Tigers-Cats d’Hamilton lors du dernier repêchage de la Ligue canadienne de football (LCF), Félix Faubert-Lussier a disputé son dernier match dans l’uniforme du Rouge et Or là où il entreprendra sa carrière professionnelle dans quelques mois.

« C’est quasiment comme un film. De jouer mon premier match sur ce terrain-là [Stade Tim Hortons] avec Québec, ça a une saveur spéciale. Je vais pouvoir revenir ici l’an prochain avec la tête haute », confie-t-il, visiblement ému à la suite de la victoire des siens.

« C’était mon dernier match, ma dernière chance de l’avoir. De réussir à soulever le trophée encore une fois, à ma cinquième année, de paver la voie pour les plus jeunes, c’est un sentiment indescriptible », poursuit-il.

Titulaire de trois titres canadiens, Félix Faubert-Lussier ne garde que de bons souvenirs de ses cinq années avec le Rouge et Or. « Laval a été une école de vie pour moi. Je suis devenu un homme ici. J’ai vécu mes plus belles expériences de football avec le Rouge et Or. Je souhaite à tous les jeunes de vivre ce genre d’expériences là qui sont tellement enrichissantes », lance-t-il.

Passage chez les grands

Ils étaient quatre à terminer leur passage dans les rangs universitaires. Alex Hovington, Gabriel Marcoux et Raphaël Robidoux-Bouchard ont aussi enfilé pour la dernière fois l’uniforme du Rouge et Or.

Le nom d’Antony Auclair pourrait s’ajouter à la liste des départs. L’ailier rapproché de 6’6’’ entend bien se tailler une place dans la grande ligue américaine, et ce, dès l’an prochain. Selon lui, son style de jeu convient davantage à la NFL qu’à la LCF. Des recruteurs étaient d’ailleurs sur place pour observer ses performances.

Cette Coupe Vanier prenait une tout autre signification pour le joueur de quatrième année qui évoluait aux côtés de son frangin. « C’est très spécial, confie Antony. Je ne pensais pas que ça pouvait arriver dans ma carrière. Je suis sans mot face à tout ça. Je suis content de pouvoir montrer les valeurs du Rouge et Or à Adam. Si c’est ma fin de carrière avec Laval, c’est la plus belle saison que j’aurai vécue. »

Années prometteuses

Bien que des joueurs d’impacts quittent le Rouge et Or, l’avenir est encourageant selon l’entraîneur-chef Glen Constantin.

« À tous les détracteurs qui disaient que Laval était sur une pente descente, on leur a prouvé le contraire. C’est une très bonne saveur. Avec notre jeunesse, on va avoir du succès dans les prochaines années. C’est une de mes plus belles saisons, des plus le fun. On a vu le progrès de semaine en semaine », confie-t-il.

Celui qui mènera l’équipe vers le succès pour les deux prochaines années est sans contredit le quart-arrière Hugo Richard, qui en était à sa troisième saison avec le Rouge et Or.

« C’est gros ce que je vais dire, parce que j’en ai vécu beaucoup des Coupes Vanier et j’ai vécu avec des grands quarts-arrière, mais la run, si on regarde offensivement les quatre matchs éliminatoires contre Concordia, Montréal, Laurier et Calgary, ça fait environ 2000 verges d’attaque en quatre games. Ce n’est jamais arrivé », soutient le coordonnateur offensif du Rouge et Or, Justin Éthier.

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