Photos : Alice Beaubien

Football : le Rouge et Or retrouve son synchronisme

Après avoir été blanchie vendredi dernier pour la première fois depuis sa défaite contre les Carabins de Montréal en finale de la Coupe Dunsmore 2014, l’offensive du Rouge et Or a montré samedi soir que le match contre Sherbrooke n’était qu’une erreur de parcours. La troupe de Glen Constantin l’a emporté 47-9 contre les Stingers de Concordia au PEPS.

Les joueurs et les entraîneurs sont unanimes. Le match de vendredi dernier ne représentait pas le « vrai » Rouge et Or. Un manque de concentration et d’exécution, entre autres, aurait mené à ce résultat qui aurait fait douter certains partisans, d’après le quart-arrière Hugo Richard.

« On avait un manque d’exécution flagrant et ça ne s’est pas reproduit aujourd’hui. On a bien appliqué notre plan de match et ç’a porté fruit. Après la semaine dernière, beaucoup pensaient que l’on n’était plus le Laval d’autrefois. Certains parlaient même d’érosion. Je ne suis pas un spécialiste là-dedans, mais je pense qu’on a bien été capable encore de mettre beaucoup de points sur le tableau et de bien exécuter nos jeux ».

« Nous n’avons pas joué selon nos standards, explique quant à lui Glen Constantin. Cette semaine, on a redéfini nos standards, mis la barre haute et on avait un bien meilleur focus et une meilleure énergie à partir du premier sifflet.

L’attaque s’est reprise de brillante façon contre Concordia. Après un premier quart sans histoire où les receveurs lavallois ont échappé quelques longues passes, le synchronisme est rapidement revenu lorsque Jonathan Breton-Robert a marqué un touché de 60 verges, semant l’hystérie dans la foule de 9132 spectateurs.

Les locaux ont ensuite ajouté quatre autres touchés, dont le premier de Vincent Forbes-Mombleau au niveau universitaire. Pendant ce temps, la défensive dominait l’attaque montréalaise. En deux matchs cette saison, elle n’a toujours pas accordé de touché.

« Ça ressemblait plus au match de Guelph qu’au match de Sherbrooke », notait le pilote québécois, en référence au match hors-concours remporté 46-3 contre les Gryphons de Guelph ».

Avec cette victoire, le Rouge et Or demeure invaincu pour la 30e partie de suite face aux Stingers. La dernière victoire de Concordia remonte au 4 octobre 2003, alors que l’équipe montréalaise l’avait emporté 38-30.

Mathieu Betts #9 qui fait «tomber» un touché – Photo : Alice Beaubien
Betts recordman lavallois pour le nombre de sacs

Déjà honorés à de multiples reprises au niveau provincial et national depuis leur arrivée sur le terrain du PEPS, Mathieu Betts et Hugo Richard ont profité de la rencontre pour ajouter une fois de plus leur nom au livre des records du Rouge et Or.

Mathieu Betts s’est amusé aux dépens du quart des Stingers, Adam Vance. Le joueur de quatrième année, deuxième plus bel espoir au prochain repêchage de la Ligue canadienne de Football, a ajouté deux sacs du quart à sa fiche déjà bien garnie.

Avec son premier de la saison, Betts a devancé Vincent Desloges (26,5) pour le plus de sacs en carrière chez le Rouge et Or. Il en compte maintenant 28,5, soit trois de moins que le record québécois détenu par Jim Aru (Queen’s, 1994-1998).

Hugo Richard a quant à lui terminé la soirée avec 279 verges par la passe. Il devance maintenant Mathieu Bertrand (8288) au deuxième rang de l’histoire du Rouge et Or avec 8487. Le record lavallois n’est qu’une formalité, alors qu’il n’est plus qu’à 43 verges de Benoit Groulx (8530).

photo : Simon Brodeur
Sur les lignes de côté

Le match de samedi soir marquait les débuts de Brad Collinson comme entraîneur-chef des Stingers. Collinson effectue un retour à l’Université Concordia après huit ans comme entraîneur des porteurs de ballon du Rouge et Or.

Pour la deuxième saison de suite, l’ancien Rouge et Or Antony Auclair a percé l’alignement de 53 joueurs des Buccaneers de Tampa Bay. En huit matchs l’année dernière, l’ailier rapproché a capté deux passes pour des gains de 25 verges.

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