Avec l’ouverture d’un café, la tenue de maintes conférences et une présence accrue sur le campus, l’association des étudiants de deuxième cycle, l’AELIÉS aura fait parler d’elle sur le campus. C’est à la maison Sirois qu’Impact Campus a rencontré François Talbot, président, et Valérie Boudreault, attachée aux communications de l’association.
Plusieurs projets sur les rails
Le président de l’association, François Talbot, affirme que l’AELIÉS n’a pas terminé de faire parler d’elle cette année. Au niveau politique, l’AELIÉS explique que le plan d’action se poursuit, que ce soit au niveau politique, académique ou culturel.
Au niveau politique, monsieur Talbot a affirmé que la continuité avec la session passée allait être au menu. « Nous allons continuer à travailler au niveau politique sur le sujet du chantier du gouvernement sur la redistribution des fonds universitaires québécois, nous avons déposé un mémoire en collaboration avec le REMDUS à ce sujet. » Dans le dossier des fonds provinciaux et fédéraux pour l’enseignement supérieur, l’AELIÉS mentionne vouloir défendre le rapatriement des fonds au Québec.
Au niveau de la recherche, l’association semble aussi vouloir occuper l’espace disponible en se penchant sur des sujets comme la formation à distance, le rapatriement des fonds fédéraux de recherche et le libre accès aux résultats de la recherche pour favoriser la propagation de la connaissance. Si le sujet de la formation à distance va un peu de soi quand on considère la prépondérance de ce mode de formation à l’Université Laval, leur collaboration avec la CADEUL dénote bien une volonté de régler ce problème qui transcende les associations même si les cycles supérieurs ne sont pas nécessairement au même niveau que le premier cycle.
Les étudiants internationaux dans la ligne de mire
Si les étudiants internationaux représentent le tiers des membres de l’association, l’AELIÉS semble comprendre leur importance. La création d’un comité sur le sujet des étudiants internationaux est la meilleure manière de les intégrer et d’orienter les activités de l’AELIÉS pour les représenter au sein de l’association.
Pour les autres étudiants, l’exécutif de l’AELIÉS prépare une tournée des associations de deuxième cycle pour se rapprocher de ses membres.
La charte de l’étudiant chercheur
Un des projets les plus importants sur la table en ce moment est celui de la charte de l’étudiant chercheur. En espérant que ses efforts se retrouvent sur la scène provinciale, l’AELIÉS souhaite donner un encadrement semblable au droit du travail aux étudiants chercheurs. Comme le mentionne Valérie Boudreault, vice-présidente aux communications : « Les étudiants chercheurs sont au croisement entre le marché du travail et les études, ils ont une relation particulière avec leur direction de recherche, certaines sont plus collaboratives, mais parfois la relation peut être plutôt de subordination. » Cette charte va aussi couvrir des questions de propriété intellectuelle.
Perspectives d’avenir
Interrogé sur les perspectives d’avenir de son association, François Talbot met de l’avant les nombreuses poussées démocratiques de l’association, sa volonté de se rapprocher de ses membres et surtout la volonté de toujours servir les aspirations de ses membres.
À propos de la fin de son mandat, François Talbot, pensif, a simplement mentionné que les prochains exécutants devraient créer un esprit de corps pour permettre la continuation des projets de l’association. Si son mandat lui a permis d’introduire des projets dynamiques comme le café fou AELIÉS qui seront bénéfiques pour l’association, François Talbot croit tout de même que les prochains exécutants de l’AELIÉS devront continuer d’investir dans les structures et le fonctionnement de l’AELIÉS pour assurer sa pérennité.
François Talbot, Président
François Talbot est président de l’AELIÉS depuis le 1er mai 2013. L’étudiant au doctorat en sociologie s’est d’abord impliqué au sein de l’AELIÉS comme vice-président aux affaires internes durant deux ans, mais c’est réellement le printemps érable qui l’a incité à poursuivre son implication au sein de la démocratie étudiante. Il a souhaité se présenter comme président afin d’aller encore plus loin.
Pour lui, l’AELIÉS est une association qui se doit d’être très forte afin de répondre aux besoins de ses membres. Lors de son mandat, il aimerait transmettre et mettre de l’avant la participation des étudiants à la vie démocratique, sur les campus universitaires ou ailleurs.
