Par Félix Étienne, direction de l’information
Des nouveaux logements abordables pour étudiant.e.s à l’été 2023
La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest, et le maire de Québec, Bruno Marchand, ont confirmé, le 15 décembre 2021, que le projet de logements étudiants abordables développé par l’Unité de travail pour l’implantation du logement étudiant (UTILE) bénéficiera du soutien financier du gouvernement du Québec et de la Ville de Québec. Québec injecte 4,6 millions $ dans le projet, tandis que la Ville de Québec s’engage à la hauteur de 200 000 $. Réalisé en partenariat avec le Fonds immobilier de solidarité FTQ, la Confédération des associations d’étudiants et d’étudiantes de l’Université Laval (CADEUL) et l’Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrit.e.s aux cycles supérieurs (AELIÉS), le projet de l’UTILE comprend 204 logements, en grande majorité des studios, dont les loyers débuteront à 550 $ par mois. La première pelletée de terre devrait être faite en février 2022, alors que les logements promis devraient être accessibles à partir de l’été 2023. Le bloc immobilier sera situé sur le chemin Ste-Foy, près du campus universitaire.
Le dossier de la qualité de l’air dans Limoilou refait surface
Plus de neuf ans après la saga des poussières rouges de Limoilou émises par le Port de Québec, la qualité de l’air dans les quartiers de la basse-ville revient au cœur de l’actualité à la suite d’une annonce controversée du gouvernement québécois. Québec propose de multiplier par cinq la norme d’émissions quotidienne de particules de nickel dans l’air après d’intenses démarches de lobbying de la part de l’industrie minière, alors que les citoyen.ne.s de Limoilou respireraient déjà un air largement plus pollué que celui des autres villes canadiennes selon des données compilées par l’Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec. Des organismes communautaires et écologistes du centre-ville dénoncent vivement cette décision, et font pression sur le maire Bruno Marchand pour que la Ville de Québec s’oppose officiellement à la décision prise par le gouvernement Legault.
Le variant Omicron relance la pandémie de COVID-19
L’irruption du variant Omicron, détecté pour la première fois à la fin novembre 2021 en Afrique du Sud, entraîne une explosion rapide des nouveaux cas de COVID-19. Le gouvernement du Québec annonce donc plusieurs resserrements successifs des mesures sanitaires. Le 16 décembre 2021, Québec annonce le retour de la jauge de 50 % de la capacité maximale imposée aux commerces, restaurants, bars, gymnases et salles de spectacles, et recule sur les rassemblements privés des Fêtes, qui demeureront limités à 10 personnes. Le 20 décembre, les bars, restaurants, gymnases, salles de spectacles, ainsi que les écoles primaires et secondaires ferment leurs portes, alors que la rentrée scolaire est repoussée au 10 janvier 2022. Le 30 décembre, Québec repousse à nouveau d’une semaine la rentrée scolaire en présentiel et annonce le retour d’un couvre-feu national, de 22h à 5h. Le 3 janvier 2022, l’Université Laval annonce, à l’instar de plusieurs autres universités québécoises, l’activation de son plan de repli : la rentrée scolaire en présentiel est repoussée au 30 janvier, alors que Québec favorise toujours officiellement le retour en classe à partir du 17 janvier. Le 10 janvier, le Dr Horacio Arruda, figure bien connue des Québécois.e.s depuis les débuts de la crise sanitaire, annonce sa démission. C’est le Dr Luc Boileau qui assure sa succession par intérim. Le 13 janvier, Québec confirme la rentrée scolaire en présentiel le 17 janvier et la levée du couvre-feu à cette même date.
De nouvelles mesures pour les étudiant.e.s autochtones du campus
Le 5 janvier 2022, l’Université Laval annonce une série de mesures destinées aux étudiant.e.s autochtones du campus, grâce à un don de 15 millions $ reçu par la Fondation Mastercard dans le cadre du programme EleV. Les fonds reçus devraient permettre la création de bourses et autres mesures d’aide financière pour les étudiant.e.s autochtones, en plus d’offrir de nouvelles formations adoptant une perspective d’autochtonisation et de décolonisation. Un partenariat serait également établi entre l’Université et l’Institution Kiuna, un cégep consacré à l’éducation des Autochtones dans le Centre-du-Québec.