Courtoisie: Jean Gagnon, Wiki Commons

Pavillon Pierre-Lassonde : Une première semaine au-delà des attentes

Le Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ) a fêté l’ouverture du nouveau pavillon Pierre-Lassonde, le 24 juin dernier.  Une semaine plus tard, plus de 30 000 visiteurs se sont déjà présentés aux comptoirs de l’institution, fière de la réponse active du public de Québec. Retour sur un franc succès d’ici, qui fait jaser à l’international.

Ce sont les groupes d’architectes OMA de New York et Provencher-Roy de Montréal qui ont réalisé les plans de ce nouveau bâtiment. Derrière eux, l’équipe du MNBAQ s’est chargée du reste. Des expositions à la direction artistique en passant par l’aspect communautaire, tout a été pensé pour rendre l’expérience muséale « totalement différente », assure la directrice Line Ouellet.

Plus qu’un musée, un lieu de vie

En ce qui concerne la mise en espace des expositions, un élément demeure essentiel à ce nouveau pavillon très vitré. L’énorme présence de la lumière a de quoi surprendre le visiteur, dès son arrivée, explique Jean Hazel, designer principal du groupe. « L’aspect lumineux nous différencie, puisqu’habituellement un musée est plus fermé, par souci de protection des œuvres d’art, résume-t-il. Ça a été tout un défi de jouer avec cette innovation. »

Les espaces communautaires intégrés au bâtiment sont diversifiés. La terrasse, la cour intérieure et la galerie familiale constituent des aires uniques pour prendre une pause et observer la ville. « À force d’être sollicité par plusieurs œuvres, une saturation s’installe, empêchant l’observateur d’emmagasiner l’émotion des œuvres, poursuit M. Hazel. Le fait de sortir et de s’arrêter à ce moment permet de contrecarrer cette fatigue muséale. »

Trois endroits sont dorénavant disponibles pour bien manger au Musée national. Deux restaurants sont déjà ouverts ainsi qu’un café, situé dans l’Atrium Banque-Nationale, qui se révèle idéal pour les travaux étudiants en équipe, note Mme Ouellet. « On veut offrir une expérience globale qui marie l’art à la vie, et ce, pour tous les âges », résume-t-elle.

Ayant déjà charmé Québec l’an dernier, les luminaires du MNBAQ de la rue Cartier se refont une beauté. Cet été, ce sont les œuvres de Rita Letendre et de Jacques Hurtubise qui « continueront d’intégrer le musée à la rue et d’en faire un bien commun », raisonne la directrice.

De belles choses à venir

La foule record s’étant rassemblée au pavillon Pierre-Lassonde témoigne d’un avenir prometteur pour l’institution, dont les attributs rayonnent plus que jamais dans le monde. « Le prestige et la popularité instantanée de ce projet permettront d’importer des expositions internationales d’envergures, raisonne le designer. Ça signifie des collaborations plus riches avec les plus grands musées du monde. »

Vibrant au rythme de la musique électronique et des projections de couleurs, la soirée MUTEK, qui s’est déroulée le 24 juin dernier de 22h à 3h, a attiré plus de 2600 personnes. La majorité d’entre elles étaient âgés entre 20 et 30 ans et étaient étudiants. « Une expérience nocturne très appréciée des jeunes, que nous allons assurément répéter de manière récurrente », promet Mme Ouellet.

Pour en savoir plus, il est possible de consulter les heures d’ouverture et les tarifs du musée au https://www.mnbaq.org/renseignements/planifier-sa-visite/heures-et-tarifs. «Venez voir pourquoi nous sommes tous si fiers d’un bâtiment qui nous appartient et qui parle de nous », conclut Line Ouellet.

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