Impact Campus à la rencontre de vos candidats locaux

À l’aube des élections fédérales 2019, Impact Campus vous présente les candidats des principaux partis ainsi que leurs engagements dans la circonscription de Louis-Hébert.

Joël Lightbound – Parti Libéral du Canada (PLC)

L’environnement, le transport en commun, le réinvestissement dans la recherche et la réduction des inégalités ont fait partie des chevaux de bataille du député libéral sortant, Joël Lightbound, lors de son premier mandat. Celui qui se qualifie comme un «idéaliste pragmatique» au sein de son parti ne compte pas faire différent s’il est réélu dans la circonscription de Louis-Hébert.

Même s’il est né à Toronto, Joël Lightbound a grandi à Sainte-Foy et c’est pourquoi il estime être en mesure de pousser les enjeux de la circonscription devant les autres élus. S’étant lancé en politique et ayant été élu en 2015, l’avocat de formation dresse un bilan costaud de ses quatre années en poste.

Il revient d’abord sur la raison initiale de son engagement en politique, la réduction des inégalités sociales. «[Je voulais] voir à ce que l’écart entre les riches et les pauvres soit réduit plutôt qu’il ne se creuse. Statistiques Canada nous révélait récemment que la pauvreté a diminué de 20% depuis trois ans, de 40% chez les enfants. Je suis capable d’associer ces réductions à des politiques claires comme l’Allocation canadienne pour enfants et le Supplément de revenus garantis», exprime-t-il, estimant que «jamais la pauvreté n’a reculé aussi rapidement au Canada depuis que Statistiques Canada en tient les données».

Le transport en commun comme priorité  

Au sein de la circonscription, le dossier du réseau structurant a été au cœur des discussions. S’il juge que le précédent projet de service rapide par bus (SRB) «manquait d’ambition pour la ville», le candidat libéral considère appuyer celui du tramway qui a déjà reçu 1,2G$ de la part du fédéral.

«[Étant un] gars de Sainte-Foy depuis toujours, je sais comme tout le monde que le transport en commun n’est pas à la hauteur d’une ville comme la Ville de Québec. L’arrivée au pouvoir du gouvernement Trudeau a permis de débloquer des sommes massives en infrastructures vertes et en transport en commun, 22G$ et plus en transport, 20G$ en infrastructures vertes.»

Quant au projet de 3e lien piloté par le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ), M. Lightbound juge qu’il «manque beaucoup d’informations pour se prononcer de manière responsable». Il a donc expliqué que le parti attend toujours de recevoir une demande de la part du gouvernement du Québec.

«Il est clair pour tout le monde que la priorité pour nous c’est le transport en commun. S’il y a un aspect transport en commun, on évaluera la demande de Québec», a-t-il précisé.

Une fois les bases jetées pour améliorer le transport au sein de la Ville de Québec, M. Lightbound compte se pencher sur la mobilité afin de connecter cette dernière aux autres villes canadiennes, dans le corridor Québec-Windsor, qui comprendrait Montréal, Ottawa et Toronto.

Poursuivre les réinvestissements en recherche

Pour s’assurer que l’Université Laval soit «à l’avant-plan de la recherche et des découvertes scientifiques», Joël Lightbound espère pouvoir continuer à travailler pour que la recherche soit considérée dans les budgets fédéraux.

«Le budget de 2018 avait l’investissement le plus important en recherche de l’histoire des budgets fédéraux, […] après une décennie sous M. Harper où ça a été plus difficile pour les chercheurs à travers le pays», mentionne celui qui a œuvré comme adjoint au ministre des Finances.

Légaliser le cannabis, une approche de santé publique

«C’était audacieux, mais en même temps c’est supporté par les évidences scientifiques que la prohibition ne fonctionne pas qu’il faut prendre une autre approche. De légaliser, d’encadrer, de réglementer, c’est beaucoup plus responsable vis-à-vis la santé des gens», commente-t-il au sujet de la légalisation du cannabis en octobre 2018, rapportant qu’en un an, 50% du crime organisé a été retiré du marché.

Il se réjouit aussi du projet de loi C-37 sur lequel il a planché, vers l’approbation de sites de consommation supervisés. «La politique, quand tu prends une approche de santé publique et que tu traites les gens qui ont des problèmes de consommation comme des patients plutôt que comme des criminels, ça peut sauver des vies».

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