Une volonté de changement au sein du baccalauréat en communication publique

Face aux critiques fréquentes des étudiants en lien avec certains aspects du certificat et du baccalauréat en communication publique, l’Association des étudiants et étudiantes en communication publique de l’Université Laval (AÉCPUL) et le Comité de programme travaillent à améliorer conjointement le programme. En cette fin de session, l’exécutif en poste a récemment tenu un sondage afin de tâter le pouls quant à la volonté de changement de ses membres et promet de s’assurer que les successeurs au poste poursuivront l’an prochain les démarches entamées pour des modifications de la formation.  

Peu de cours du programme offerts pendant la période estivale, trop de cours théoriques, pas assez de pratique et beaucoup de redondances font partie des commentaires prononcés de façon récurrente par les étudiants au certificat et au baccalauréat en communication publique à l’Université Laval. Bien au fait des demandes répétées de leurs membres et du haut taux d’abandon dès la première année, le président, Jeremy Michel Roy et la vice-présidente aux affaires pédagogiques de l’AÉCPUL, Romy Bolduc, ainsi que les membres du Comité de programme ont entamé une importante réflexion sur les forces et faiblesses du programme de communication publique.

«On entend souvent dans les bribes de conversations, des gens qui sont mécontents de certains aspects du programme et qui l’abandonnent tout simplement ou qui se tournent vers d’autres programmes de communication ailleurs», indique Romy Bolduc.

Question de donner aux étudiants l’occasion de s’exprimer de façon plus officielle, une consultation générale a été réalisée auprès de ces derniers, qu’ils soient inscrits au baccalauréat ou au certificat, qu’ils fassent partie de l’une ou l’autre des quatre concentrations et indépendamment de leur nombre d’années de cheminement. Pour l’AÉCPUL, qui a recueilli les réponses de 62 étudiants, les choses pourraient bel et bien changer en ce qui a trait aux cours offerts et à la formule d’enseignement.

L’association salue d’ailleurs l’ouverture d’esprit des membres du corps professoral quant aux revendications étudiantes, qui seront présentées aux comités de programme. «Notre initiative a été très bien reçue et les enseignants sur le comité de programme sont extrêmement ouverts», précise Jérémy Michel Roy.

Ce sont donc surtout les étudiants en première année qui pourraient jouir de ces modifications, alors qu’on pense notamment modifier l’ordre des cours proposés à l’aide d’un cheminement type.

Aucun échéancier n’est toutefois prévu pour l’entrée en vigueur de potentiels changements, mais l’AÉCPUL incite ses membres à continuer de s’impliquer au sein du programme afin de partager leur opinion avec les enseignants. «On sait que ça va aller de l’avant, mais probablement pas cette année. Il faut être bien établis et savoir exactement où on veut aller pour qu’au moment où la haute direction de l’Université Laval démontre une ouverture, on soit prêts et que nos objectifs soient clairement définis», termine le président de l’association étudiante.

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