Enseignement de la littérature à la faculté de médecine : de bonnes intentions, un mauvais traitement

Depuis une vingtaine d’années, deux cours de littérature – l’un à l’automne, l’autre à l’hiver – s’offrent aux étudiant.es en santé. De Tao-Tö King à Rimbaud (Médecine et littérature universelle) (LIT-1901) et Souffrance, littérature et humanisme (LIT-1900) ont été pensés et sont dispensés par le médecin et écrivain Jean Désy. Au programme de lecture : cinq ou six œuvres par trimestre passant de La peste d’Albert Camus au Petit prince de St-Exupéry jusqu’à Putain de Nelly Arcan. C’est à la suite de témoignages concernant l’enseignement discutable de cette dernière œuvre qu’Impact Campus a décidé de s’en mêler.

Par Frédérik Dompierre-Beaulieu (elle), cheffe aux arts et Emmy Lapointe (elle), rédactrice en chef

NDLR : Aux fins de cet article, plusieurs étudiant.es de plusieurs cohortes ont été contacté.es, le professeur et une intervenante de terrain également.

À quoi bon la littérature?

Dans le collectif Que sait la littérature ?, Kateri Lemmens, co-directrice de l’ouvrage, écrivaine et professeure de littérature à l’Université du Québec à Rimouski, écrit : « [L]a philosophe américaine Martha C. Nussbaum défend l’apport de la littérature et des émotions littéraires dans le processus éthique et la vie politique. » (Lemmens dans Baillargeon & Lemmens, 2019, p. 191) Elle ajoute que la littérature « nous permet un mode de connaissance particulier : elle rend possible l’identification tout en maintenant la distance (la conscience de soi), mais pousse systématiquement à l’interrogation et à l’interprétation. » (Lemmens dans Baillargeon & Lemmens, 2019, p. 191)

Ouanessa Younsi, psychiatre et écrivaine figurant dans le corpus étudié par Désy et ses étudiant.es, a elle aussi participé au collectif Que sait la littérature ?. Dans son chapitre intitulé « Tout le reste », Younsi convoque Annie Ernaux : « Et écrire, écrire vraiment, c’est viser à la connaissance. Pas à la connaissance qui est celle des sciences sociales, de la philosophie, de l’histoire, de la psychanalyse, mais à une connaissance autre, qui passe par l’émotion, la subjectivité. » (Ernaux dans Baillargeon & Lemmens, 2019, p. 203) Ce que nous disent alors Nussbaum, Younsi, Lemmens et Ernaux, c’est que la littérature suscite des émotions, et que de celles-ci une connaissance et un apprentissage émergent. 

Dans L’insoutenable légèreté de l’être, œuvre faisant aussi partie du corpus de Désy, Kundera écrit que « la vie humaine n’a lieu qu’une seule fois », qu’il « n’existe aucun moyen de vérifier quelle était la bonne et quelle était la mauvaise décision, parce que, dans toute situation, nous ne pouvons décider qu’une seule fois » et que « ne pouvoir vivre qu’une vie, c’est comme ne pas vivre du tout. » Pourtant, la littérature permettrait d’explorer les possibles, parce qu’elle offre « des avenues plurielles, laissant le lecteur délibérer au sujet de sa propre vie et du sens qu’il doit lui accorder. » (Lemmens dans Baillargeon & Lemmens, 2019, p. 191)

La littérature permet aussi – et c’est en cela que son enseignement aux professionnel.les de la santé nous semble hautement pertinent – de se mettre dans la peau de l’autre, et les études en neurosciences le confirment. (Lemmens dans Baillargeon & Lemmens, 2019, p. 191) Les recherches menées par Keith Oatley et Raymond Mar révèlent clairement que s’immerger dans des récits fictifs crée un « noyau de connexions mentales » essentiel pour saisir les perspectives d’autrui, tant dans le réel que dans l’imaginaire. (Lemmens dans Baillargeon & Lemmens, 2019, p. 195)

Empathie et soins

Avec les années, les facultés de médecine ont mis en place des processus d’admission qui n’évaluent pas seulement les résultats scolaires. Dans certains programmes, c’est le test Casper, dans d’autres les Mini-entrevues multiples, mais dans tous les cas, l’objectif est de « mesurer » le jugement et l’empathie des futur.es soignant.es, parce que pour soigner, il faut comprendre l’autre. Et la littérature constitue une voie pour y accéder, elle sert « de lieu où peut s’apprendre, voire continuer à s’apprendre, la capacité de céder la parole, d’écouter l’autre jusqu’au bout, d’accueillir sa différence et d’en prendre soin. » La littérature permet de « ne jamais oublier la parole et la compréhension lorsque vient le temps de répondre à la difficile et tenace question de la douleur. » (Lemmens dans Baillargeon & Lemmens, 2019, p. 202)

Un cercle de lecture

La question n’est alors plus s’il est pertinent d’enseigner la littérature aux futur.es travailleur.ses de la santé, mais plutôt si elle est enseignée de manière cohérente avec la mission sous-tendue par les cours. Parce que oui, les syllabus et le professeur le confirment, l’objectif des cours LIT-1900 et LIT-1901, c’est de s’ouvrir à l’autre, c’est de cultiver son altruisme et son humanisme. 

Bien que les cours soient ouverts à toustes les étudiant.es de premier cycle, les groupes sont majoritairement constitués de gens en médecine, en sciences biomédicales ou en pharmacie. C’est donc un cours de littérature, mais pour la faculté de médecine et c’est cette dernière qui les chapeaute. Cela dit, initialement, les cours avaient été proposés au département de littérature qui les avait refusés. Désy s’était donc tourné vers ses collègues du Vandry qui avaient accepté. 

Ces cours de littérature ne se passent donc pas comme la plupart de ceux offerts par la Faculté des lettres et des sciences humaines, on est plutôt du côté du cercle de lecture. Grosso modo, les étudiant.es sont amené.es à lire environ cinq œuvres pendant la session et deux séances sont consacrées à chacune d’entre elles. Les premières séances de chaque œuvre débutent de façon semblable : Jean Désy fait un exposé que l’on pourrait qualifier de magistral parsemé d’anecdotes, puis il fait la lecture de passages qu’il considère saillants. Des questions sont ensuite lancées aux étudiant.es qui discutent et il y a, quelques fois, des ateliers d’écriture. Dans la dernière partie de la deuxième séance d’une œuvre, les étudiant.es sont amené.es à identifier le secret qu’iels ont identifié pendant leur lecture. Du côté des évaluations, c’est assez simple, les étudiant.es doivent remettre trois textes de création inspirés des œuvres étudiées. Les meilleures copies pourront être lues en classe. Aucun site de cours, aucun examen, aucun texte critique, c’est pour ainsi dire « un cours bonbon. »

On pourrait discuter de la « valeur » du cours en termes de crédits obtenus (3) à la fin de celui-ci, mais c’est une logique quantitative à laquelle on se doit de résister un peu même s’il y a quelque chose de frustrant là-dedans. Et puis, changer la formule « à la bonne franquette » du cours, ce serait peut-être freiner l’accès à la littérature pour des gens qui n’en consomment pas scolairement parlant sur une base régulière, et ce n’est pas ce qu’on souhaite.

Mais ce n’est pas parce que la littérature peut s’enseigner légèrement, qu’elle n’est pas sérieuse et que mal l’enseigner ne peut pas être dangereux.

Nelly Arcan et le DSM-5

Voir le nom de Nelly Arcan dans un plan de cours paritaire – il faut le souligner – aux côtés d’Albert Camus, de Primo Levi ou de Marie Uguay, comme étudiantes aux cycles supérieurs en littérature, c’est une petite victoire. On se dit qu’Arcan est étudiée pour sa littérature, pour l’immense richesse thématique et stylistique de son œuvre; on se dit, ça y est, on la considère comme tous les autres « grands ». Mais quand on sait comment elle est enseignée, on déchante. 

Le 14 février dernier avait lieu le début de la séquence sur Arcan. Jean Désy a commencé par la lecture d’une entrevue de l’écrivaine donnée à un journaliste que l’écrivain-enseignant-médecin connaît bien. Ce dernier entrecoupait le tout d’impressions de lecture. Il a abordé des idées centrales de l’œuvre comme celle de la représentation des femmes en schtroumpfettes et en larves ou celle des hommes en clients et en figures « paternelles ». Il a aussi mentionné que comme père de deux filles, il trouvait la lecture douloureuse et se questionne sur la vision que peuvent avoir des filles de leur père. Et c’est à partir de là qu’il n’a plus lâché le morceau. La relation père-fille de Nelly Arcan – la distinction autrice-narratrice n’était visiblement pas au rendez-vous – a alors pris une place centrale dans l’exposé de Désy. 

Le chargé de cours a délibéré sur les possibles causes biographiques qui pourraient expliquer un tel rapport au père chez l’autrice-narratrice et est arrivé à cette hypothèse qu’il a défendue et sur laquelle il est sans cesse revenu (et c’est le cas année après année selon nos sources) : Nelly Arcan aurait été agressée sexuellement par son père durant son adolescence. Plusieurs étudiant.es (dont certain.es ont avoué ne pas avoir lu le livre) ont elleux-aussi donné leur avis sur la question. 

Est ensuite venu un moment que l’on pourrait qualifier d’horrible dans l’enseignement de la littérature des femmes : Désy a sorti l’idée d’utiliser le DSM-5 (le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, et des troubles psychiatriques) et a proposé comme « exercice » de trouver le mal qui habite Nelly Arcan. S’en est suivi un exercice diagnostique dont les symptômes étaient à la fois tirés des propos de l’œuvre, du style et d’entrevues.

Déjà, le DSM-5, c’est un ouvrage qu’on pourrait largement critiquer, mais le coller à une autrice à partir de son œuvre tout comme proposer des hypothèses bancales d’événements traumatiques, c’est grave et ça n’enseigne pas l’empathie. Au mieux, ça stigmatise, au pire ça discrédite, en plus, ironiquement, de manquer d’humanisme.

20 ans plus tard, le même traitement lacunaire

Quel message envoie-t-on à ces étudiant.es en santé, qui non seulement auront potentiellement à côtoyer et traiter des patient.es et des personnes en situation de détresse psychologique, mais qui, en plus, constituent une frange d’étudiant.es particulièrement à risque et touché.es par les enjeux de santé mentale au sein du milieu universitaire ? Que doivent en retirer les étudiant.es qui ont eu le malheur d’apprécier l’œuvre, de s’identifier à la narratrice, de partager les mêmes interrogations et les mêmes inquiétudes qu’elle ? Quid pour les héritier.ères d’Arcan ? L’articulation du cours prend certes des airs de cercle de lecture, mais l’entretien et la reconduction de stéréotypes quant à la santé mentale n’instaurent assurément pas une ambiance réellement favorable à l’écoute ou à un partage qui se voudrait dénudé de jugements, de gêne ou de honte. Si on a envie de prendre la parole en faveur d’Arcan, il semble que ce soit surtout pour s’insurger du traitement qu’on lui fait injustement subir.

Si la démarche semble au premier abord motivée par des intentions qui se veulent nobles et sincères, tenir des discours tels que ceux rapportés par certain.es des étudiant.es s’avère délicat. C’est une pente dangereusement glissante qui laisse peu de place à la nuance et laisse place aux dérives et aux conclusions hâtives quant à Arcan et à la santé mentale plus largement. Rappelons que Jean Désy, qui n’est ni psychologue, ni psychiatre ou spécialiste de la sorte, use de son autorité, de sa posture de détenteur et de passeur du savoir en milieu académique pour se prononcer sur des questions relevant justement d’une spécialisation en psychiatrie – pensons à l’utilisation du manuel DSM-5 et dont l’usage, dans le cadre de la lecture de Putain, semble davantage se rapprocher du menu à la carte que d’une évaluation professionnelle (dont le principal intéressé n’aurait de toute façon pas les compétences). Enseigner à l’université, ça vient aussi avec une responsabilité. 

Considérant que personne n’a accès au dossier médical d’Arcan, la lecture privilégiée dans le cadre du cours installe effectivement un contexte propice aux raccourcis intellectuels. Résultat : on réduit Arcan et son œuvre à des problèmes de santé mentale. On efface le point central du propos de l’écrivaine tout en insistant sur la spécificité d’une écriture qui lie les femmes à la folie, vieux topos qui les confinent à être objet de curiosité. Plus encore, lire Arcan à la lumière de son suicide, ce n’est pas véritablement lire son œuvre, mais plutôt faire un amalgame entre sa vie et son œuvre et chercher à résoudre une énigme, à tenter de démasquer le littéraire dans une forme de voyeurisme qui nuit à la légitimation des écrivaines. Ironiquement (encore), ce même traitement fatigué qui consiste à se servir de son œuvre pour la discréditer l’a énormément fait souffrir. C’est avec beaucoup de tristesse et un grand désarroi (et c’est peu dire), qu’on le constate qu’encore aujourd’hui, en 2024, on se permet de faire ces fausses équivalences, qu’on tente de lui apposer des étiquettes à la va-vite sur la base des mêmes présupposés qu’à sa première publication en 2001. Une certaine entrevue sur le plateau de Tout le monde en parle, ça vous dit quelque chose ? Cette lecture biographique, bien qu’elle ait à regret teinté la réception de l’ensemble du corpus arcanien, a pourtant été dénoncée et déconstruite par l’autrice elle-même, en plus d’avoir été critiquée par le milieu littéraire et universitaire, et ce, à maintes reprises depuis. 

Et ce qui est encore plus frustrant, en regard du cours et des pratiques qui y sont encouragées, c’est non seulement de voir être enseignée et valorisée cette fâcheuse et malsaine habitude qui consiste à automatiquement psychologiser les femmes – et Arcan deux fois plutôt qu’une –, mais aussi et surtout de savoir que les auteurs masculins, eux, les chanceux, n’ont définitivement pas droit au même traitement. Et pour fait, permettez-nous l’anecdote : Putain s’est souvent retrouvé parmi les listes de lectures obligatoires dans les cégeps, seulement pour se voir finalement relayé aux tablettes des cours de psychologie (fait vécu). À quand l’introduction à la psycho avec Patrick Sénéchal ? À quand l’examen détaillé des mommy issues de l’Académie française ? 

Il serait enfin temps que l’on s’intéresse à Arcan et à sa production littéraire…pour sa qualité littéraire. Non. Ce qui retient l’attention, ce n’est pas Nelly Arcan l’autrice, ce n’est pas son corpus, mais Nelly Arcan la figure médiatique, Nelly Arcan la folle, la putain, la femme «brisée».

La folie au féminin : à partir de tout et de rien

C’est d’autant plus problématique lorsque l’on se souvient justement que l’œuvre d’Arcan n’est pas autobiographique, mais bien autofictionnelle. Ainsi, si la mention générique du livre peut laisser croire à un accès privilégié à l’intimité de l’autrice, les faits sont pourtant fictionnalisés. Il n’y a aucun pacte de véracité. Il est donc très malhonnête de tirer de quelconques conclusions sur la santé mentale de Nelly Arcan à partir d’une narratrice qui n’existe pas, et qui plus est à propos d’une autrice dont la prise de parole s’inscrit dans un contexte littéraire. Et si le cours de littérature du département de littérature, théâtre et cinéma de l’université et portant exclusivement sur Arcan nous a appris quelque chose, c’est qu’il faut s’ouvrir bien grand les yeux et voir par-delà cette obsession de la vérité. Et après ?

Mais ce n’est pas tout. Au-delà du contenu, on se permet de diagnostiquer l’autrice à partir de son écriture et de la forme qu’elle prend. Clairement, si ses phrases sont longues et essoufflantes, si sa syntaxe est particulière ou si elle use de la virgule par-delà les prescriptions rigides de la grammaire, « il doit nécessairement y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond… » Remarquez l’euphémisme ici, parce qu’à partir de son style littéraire, on aura même posé l’hypothèse d’un trouble de la personnalité limite, toujours en entretenant le préjugé qui associe, à tort, cette condition à la « folie », à « l’hystérie », au fait d’être « difficile » (en d’autres mots, aux femmes qui ne sont pas complaisantes et plutôt insuffisamment dociles). Diantre ! Qu’on nous condamne au bûcher, qu’on nous cloître dans les asiles, et s’il-vous-plaît papa, par-dessus tout vous penserez à la lobotomie si nos phrases osent dépasser les quatre lignes ! On doit vraiment toutes être des folles, des perdues, des damnées, qui sait, on doit avoir été violée par notre père, à en croire ce qui se dit entre les quatre murs de cette salle de classe.. Freud et sa psychanalyse biaisée, paternaliste et misogyne récupérée à toutes les sauces pour tout et pour rien, on peut en revenir ?  Ces « professionnel.les » de la psychologie et de la psychiatrie auraient de quoi s’arracher les cheveux si on les mettait devant Raymond Queneau, Josée Yvon ou Pierre Guyota…Les figures littéraires ne manquent pas.

Dans le cadre d’un cours qui s’intéresse à la souffrance, il y a lieu de se demander pourquoi c’est une souffrance qui psychiatrise l’autrice, souffrance interprétée et paraphrasée à partir d’un texte qui ne revendique pas de pacte de véridicité, qui a été retenue. L’œuvre à l’étude est traversée par différentes souffrances qui se transposent dans une lutte politique féministe qui concerne l’aliénation de sujets féminins. Chez Arcan, la souffrance est disséquée afin de montrer qu’elle est plurielle parce qu’elle est soutenue par le système hétéropatriarcal dans lequel nous vivons. Le risque de présenter l’œuvre de cette façon, c’est d’aborder la souffrance en manquant de compréhension. 

Et c’est exactement ce qui semble se produire dans le cadre du cours de Jean Désy. Toutes ces suppositions, ces corrélations sorties de nulle part et motivées par un « soi-disant désir de nous aider, d’enseigner l’empathie, pour notre bien », sont en effet le résultat d’une lecture erronée et négligente d’Arcan, d’une profonde (quoique peut-être naïve?) incompréhension de son œuvre et de son écriture, mais aussi de la littérature, du jeu auquel elle nous force à nous prêter pour éviter ce genre d’analyses bâclées et dangereuses. La recherche esthétique et formelle en littérature, tout comme le fait d’être féministe, d’exprimer et de dénoncer les contradictions constitutives de l’expérience de la féminité sous le joug hétéropatriarcal ne sont pas un crime, et surtout pas un mal à traiter dont les femmes et les autrices souffriraient lorsque qu’elles oseraient assertir leur voix pour faire entendre leur souffrance (!) et critiquer l’absurdité du monde, ses impossibilités. 

La reconduction de ces types de discours malhonnêtes, stigmatisants et empreints d’un sexisme bien intériorisé, même à l’université, n’est pas surprenante, mais elle n’en demeure pas moins dépassée et par-dessus tout enrageante et atrocement décevante. On peut doit faire mieux, point barre.

(Maintenant que tout a été dit : un petit diagnostic pour nous, un coup parti ?)

 

Putain (Arcan, 2001). ★. À lire absolument.

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