Volleyball féminin: Le Rouge et Or, deuxième au Québec

Assurée de participer aux séries éliminatoires, la formation féminine de volleyball a fini la saison régulière en beauté en remportant son dernier match en quatre sets face aux dynamiques Gee-Gees de l’Université d’Ottawa.

Après avoir confirmé sa présence en séries éliminatoires, samedi soir, le Rouge et Or était en quête de points précieux pour le classement final du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ). Cette deuxième victoire contre les Ontariennes lui a conféré le deuxième rang.

Une victoire morale pour la troupe de l’Université Laval. « Tout au long de l’année, c’était serré dans la ligue. On était quatre équipes à être égal. Tous les matchs de cette fin de semaine étaient importants pour le classement final. On est vraiment contentes de tous les avoir gagnés », confie la capitaine, Alice Cloutier.

L’entraîneur-chef Olivier Caron était très satisfait du résultat de la rencontre de samedi après-midi, puisqu’il appréhendait un relâchement de ses protégées, après la première victoire qui les assurait de participer aux séries. « On a été disciplinés et on a mieux joué qu’hier [samedi]. Deux victoires de suite, ça nous prépare bien pour les séries éliminatoires », lance-t-il d’entrée de jeu.

Finalement, cette assurance a plutôt joué en leur faveur, puisque la pression reposait sur les épaules de leur adversaire. « À la fin, on voyait que les filles de l’autre côté étaient nerveuses, elles ont fait beaucoup d’erreurs », raconte Olivier Caron.

Bête noire à dompter

Sa troupe amorcera les séries éliminatoires vendredi prochain, au PEPS. Son adversaire: les Martlets de McGill (10-10), troisièmes au terme de la saison régulière.

« Elles sont prêtes à faire face à la pression et il va y en avoir la semaine prochaine. McGill a joué du bon volleyball en deuxième moitié de saison. Ce sera à nous de répondre et de jouer de façon tactique pour les arrêter », analyse l’entraîneur-chef.

Bien que l’Université Laval a terminé la saison régulière devant McGill, le défi sera grand pour les Lavalloises, qui n’ont gagné qu’une rencontre sur une possibilité de quatre.

« Lors des derniers matchs, elles [les Martlets] ont été patientes. Elles étaient en jogging léger et nous, on perdait notre souffle sur des sprints. On n’était pas capable de finir nos sets, contrairement à ce qu’on a fait en fin de semaine », souligne-t-il.

Pour Alice Cloutier, ce sont les longues séquences qui leur ont coûté leurs deux derniers matchs contre McGill. Elle assure que toute l’équipe a bien travaillé ce point et qu’elles sont prêtes à afronter leur bête noire.

Dernière chance ratée

Animées par la volonté de se tailler une place dans les séries éliminatoires, les Ontariennes ont donné le ton à la rencontre en poussant le premier set en prolongation. En retard de quatre points à la mi-manche, le Rouge et Or a amorcé une séquence offensive de huit points sans réplique, alors que la capitaine était au service. Cette poussée leur a permis de remporter le set par la marque de 29-27.

Les Gee-Gees ont réagi lors de la deuxième manche. Elles menaient 16-14 à la pause technique. Les visiteuses se sont ensuite distancées de leur adversaire, les limitant à seulement quatre points supplémentaires pour remporter le set 25-18.

Les Lavalloises ont répliqué en prenant les devants à la première occasion. Cette avance, les rouges ne l’ont jamais perdue. Bien que les Ontariennes soient venues égaliser la marque à quelques occasions, les volleyeuses de l’Université Laval ont aussitôt repris les devants.

Les protégées de l’entraîneur-chef Olivier Caron ont semblé plus en contrôle lors du quatrième set. Plusieurs points s’ajoutaient pour le Rouge et Or, mais très peu pour ses adversaires. À la pause, la troupe de l’Université Laval avait le double des points des Gee-Gees d’Ottawa. Ces dernières ont bien tenté de revenir de l’arrière, mais il était trop tard.

Comme il s’agissait de leur toute dernière chance d’obtenir un billet pour la ronde éliminatoire, c’est avec la mine basse que les représentantes de l’Université d’Ottawa ont quitté l’amphithéâtre Desjardins.

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