Photo : Marc Robitaille

Dans le passé d’Impact Campus: Tout est bien qui finit bien pour Laval et ses employés

À l’occasion de son 30e anniversaire, Impact Campus vous propose chaque semaine un article paru dans ses pages lors des trois dernières décennies. Ces textes sont l’occasion de revenir sur certains événements ayant marqué l’histoire de l’Université Laval.

Jeudi encore, les employés sont allés faire du tapage à la tour de l’Éducation afin de montrer leur mécontentement par rapport à la lenteur des négociations pour une nouvelle convention collective, négociations qui duraient depuis septembre 2007.

Texte de Louis Philibert-Morrissette publié à la page 8 de l’édition du 12 février 2008

Le syndicat des employés de l’Université Laval (SEUL) et l’UL ont conclu une entente pour un projet de convention collective dimanche à 16h30. Le président du syndicat, Luc Brouillette, est satisfait du dénouement des négos : « Ça fait longtemps qu’il y a eu une session sans conflit à l’Université Laval », s’est-il félicité.

Il reste encore des étapes à franchir avant de mettre un terme aux pourparlers. Le Conseil exécutif doit d’abord recevoir l’approbation des conseillers syndicaux, qui se réuniront demain pour juger de l’offre patronale. Puis, suivra une assemblée générale qui devrait avoir lieu en fin d’après-midi, à en croire M. Brouillette.

Les moyens de pression des employés sont mis en veilleuse jusqu’à l’acceptation ou le rejet de l’offre patronale par l’Assemblée générale de mercredi. Le succès des négociations est attribuable aux membres eux-mêmes, davantage mobilisés que lors des exercices précédents du SEUL. Il ajoute qu’une plus grande mobilisation se développe aussi lors du travail en tant que tel et qu’on assiste peut-être à la naissance d’un sentiment d’appartenance à l’institution.

Cette situation réglée, l’UL n’est pas au bout de ses peines, les cadres de l’UL commencent à négocier en ce moment, alors que les professeurs devront s’y mettre à partir du 10 mars. En outre, la convention collective des chargés de cours, signée au printemps passé, fera l’objet de nouvelles discussions dès mai.

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